Les échos sont de retour sur PSP mais dans une forme différente de celle que l’on connait déjà. Il n’est plus question de perspectives mais de paradoxe temporel !
Des énigmes à résoudre à plusieurs tout en étant seul…
Vous l’aurez probablement deviné cette suite intitulée Echoshift se base sur la tendance des jeux “temporels” tel que les mésaventures de P.B Winterbottom ou encore l’excellent Braid, ce, tout en gardant le charme Echo basé sur des graphismes simples et un personnage reconnaissable entre mille.
Débutant par un tutorial qui permet d’assimiler la façon de contourner les différents obstacles qui seront rencontrés par le joueur durant les 56 niveaux du jeu, le but lui aussi est simple: arriver à la porte de sortie en utilisant le moins d’échos possible tout en sachant que chacun d’entre eux a une durée de vie prédéfinie calculée selon la difficulté du niveau.
Cet “effet d’écho” permet à un seul joueur d’effectuer plusieurs actions dans le temps pour parvenir à atteindre des endroits inaccessibles individuellement. Cela lui permet de résoudre des puzzles complexes en faisant appel aux fantômes des échos utilisés auparavant.
Finalement, le gameplay reste réduit tout comme l’aspect graphique à un minium syndical, on a besoin que des touches directionnelles gauche, droite et du bouton croix. Les seules nuances de couleurs sont apportées par le fond et les interrupteurs parsemés à travers les niveaux. Le tout est soutenu par une ambiance reposante, mais qui, malheureusement, se révèle être un point faible tant le peu de musique disponible repasse en boucle, le jeu n’étonne donc en rien contrairement à son grand-frère qui avait su innover en son temps grâce à son gameplay.
En conclusion EchoShift se révèle être une autre facette de notre ami monochrome bien qu’un peu simpliste dans son gameplay et manquant d’originalité dans son concept il reste néanmoins efficace. Le soft se rattrape notamment grâce à son petit prix en magasin et à ces DLC fournis gratuitement sur le PSN.