God of War: Ghost of Sparta par nohiro
Après avoir anéanti l’olympe à lui tout seul, Kratos est de retour, ou presque… La PSP accueille un second spin-off prenant cette fois place entre le premier et le second opus de la série. Le dieu de la guerre sera-t-il capable d’exploser les limites de la portable de Sony?
La réponse est oui, voilà, ça c’est fait..
Tout du moins, en ce qui concerne la partie technique du soft! Le scénario est, lui, un poil moins bon que celui de Chain of Olympus, le premier opus God Of War sur PSP. La prouesse que réalise ReadyAtDawn (Daxter) est tout bonnement hallucinante. Outre un nouveau système de gestion des textures qui permet à la console d’afficher une plus haute résolution, les temps de chargements que l’on côtoie habituellement sont tout simplement absents du jeu, ce qui a pour effet de ne pas entraver le rythme de l’aventure.
Comme toujours, c’est la vengeance de Kratos qui se situe au centre de notre aventure. Cette fois, ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur sa famille et les origines spartiates de Kratos. Après la mort d’Ares et le renversement du dieu de la guerre, les tourments qui hantent notre héro n’ont pas disparu. C’est dans ce contexte que l’on apprend l’existence du frère de Kratos, Deimos, retenu par la mort en personne après avoir été enlevé par Ares et Athena (sous l’ordre direct de Zeus).
Comme par hasard le spartiate préféré des belges n’a pas trouvé meilleure idée que d’aller botter le cul de la mort et de Midas (en même temps on tue ce qu’on peut: après le troisième épisode, il reste plus beaucoup de choix). Le système de combat est radicalement le même que les précédents épisodes en terme de gameplay et de composition. On retrouve la tonne de combos habituels, sur terre comme dans les airs. Pour rappel, les Quick Time Events (QTE) ont fait la réputation de la série surtout pour les mises à mort des ennemis, elles ont relancé le genre à l’époque à une époque ou les Beat’em all avaient du mal à trouver leur voie dans la 3D (à l’exception de Devil May Cry).
Mais comme tout nouvel épisode qui se respecte, il apporte aussi son lot de nouveautés…
À commencer par la jauge ”Fléau de Théra” permettant d’enflammer les lames que rien ne pourra plus arrêter, et qui introduit dans le même temps des ennemis en armure qui ne peuvent être battus qu’avec cette ”technique”. La lance et le bouclier spartiate vient tout droit du passé de Kratos (lance avec laquelle il s’entrainait contre son frère), ainsi que ses quatres nouvelles magies complètement dévastatrices et tout simplement impressionnantes (le tout, il faut le noter, sans baisse de framerate!). On peut aussi mentionner l’ajout de phases sous-marine façon QTE. Plutôt rafraîchissantes, elles n’apportent pas grand-chose en termes de diversité (d’ailleurs un gros clin d’oeil est présent durant l’intro se déroulant sur un galion, une sorte de bateau, comme pour le premier épisode). A l’achat du jeu, un code pour God of War 3 permettant de débloquer l’apparence de Deimos vous est offert (utilisable tant pour le solo que les défis!). Enfin, relevons que la durée de vie est légèrement faiblarde (compter six heures en grand maximum et huit en ajoutant les défis présents et le temple de Zeus).
Pour une console en fin de vie, le nouveau système de gestion de textures et de chargements fait des merveilles. Bien qu’il arrive légèrement trop tard à mon goût, son efficacité est intacte malgré le scénario peu original. Si on enlève ces mauvais points du tableau, Sony offre à la psp un nouveau standard en terme de réalisation et probablement l’un des derniers grands titres de cette console.