Metal Gear Solid: Peace Walker par nohiro
Hideo kojima nous livre le ”chaînon manquant” de la saga Metal Gear, Big boss reprend du service pour sauver le monde en retournant à l’origine même de la menace.
Le jeu retrace l’historie de big boss, le papa génétique de Snake, après sa victoire sur son mentor et la création de “militaires sans frontières” son entreprise de paix local qui donnera naissance à un certain ”Outer heaven” par la suite. Mais revenons à Peace Walker, l’intrigue se situe au Costa Rica en pleine guerre civile et la CIA tire les ficelles d’un complot visant à créer l’arme ultime… le METAL GEAR !
Le passage par le tutorial peut s’avérer utile pour juger quelle configuration nous convient le mieux. Pour moi, la plus agréable d’entre elles reste la configuration de type ”portable ops” qui permet de pivoter la caméra tout en avançant (un luxe sur une console qui n’a qu’un seul stick). Au niveau “costumisation” et arsenal, Snake n’a jamais été aussi bien servi, tout est centralisé sur la base mère qui se développe au fur et à mesure de l’aventure via les soldats que vous capturez sur le terrain (tel des pokemons que vous échangerez ou répartirez en fonction des différentes catégories disponibles). On peut les envoyer au combat ou en recherche et développement afin d’upgrader et développer d’autres armes.
La beauté de Peace walker tient sur deux points essentiels. Tout d’abord, les cinématiques, sous forme de graphic novel, réalisées par Ashley Wood (illustrateur des deux superbes “Digital Graphic Novel” ainsi que des cinématiques du premier Portable Ops). Son deuxième point fort tient dans sa réalisation de grande envergure pour un jeu portable. Ce jeu pousse les limites de la console encore un peu plus loin selon moi, les environnements fourmillent de détails et la jungle est plus vivante que jamais grâce à un environnement sonore qui ne peut s’apprécier à son juste niveau qu’avec un casque. Pour les possesseurs de Memory Stick, il sera possible d’installer les quelques 850 Mo nécessaire pour pouvoir profiter des conversations audio via codec (qui se résument à des informations sur la mission, le pays, le matériel à disposition et bien d’autres astuces qui pourront nous faciliter la tâche) ainsi que des temps de chargements optimisés.
Finalement, la Kojima Team nous offre un jeu complet, beau et surtout extrêmement bien fourni au niveau contenu. Une fois la batterie vide, on joue à même le secteur pour continuer l’aventure! À consommer avec des sushis et une bonne Kirin et ce, sans modération (pour le jeu en tout cas).