Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes sort aujourd'hui et, d'une certaine manière, Rising était là pour meubler l'attente. Et il prend son boulot au sérieux en étalant sur une bonne vingtaine d'heures un contenu qui n'en mérite pas plus de 5 (comme la note).
On se retrouve donc avec un action-RPG en vue latérale, un peu à la façon des titres Vanillaware mais avec un gameplay sérieusement simplifié (une attaque, une attaque chargée, une esquive / parade et des enchaînements entre nos trois personnages).
Le jeu alterne entre le village et ses quêtes FedEx sans intérêt et multipliées jusqu'à la nausée (le jeu s'en moque gentiment mais ça ne fait pas passer la pilule pour autant), et ses donjons basiques, avec une couche superficielle de metroidvania.
Sans atteindre le niveau graphique d'un Vanillaware c'est assez mignon et, de prime abord, ça semblait sympa malgré le scénario prétexte et le ton niais-mais-pas-si-niais (les personnages se révèlent assez attachants en fait). Mais la boucle de gameplay est très courte et très pauvre : le grind de ressources est au cœur du jeu et le jeu nous pousse de manière artificielle à nous y investir.
Le jeu est fondamentalement sympathique mais s'effondre en refusant d'assumer sa pauvreté ludique. Je me sens un vieux con quand j'écris ça mais la contamination globale du jeu vidéo par des mécaniques issues des hack & slash, MMORPG et jeux de craft me désole souvent !