Je ne comprendrais jamais tous ces débats interminables sur la difficulté des Souls et par extension du dernier né des studios From Software dont nous allons parler ici.
La série des souls, c'est le retrour en fanfare du harcore gaming, ne vous en déplaise, avec tout ce que cela implique comme avantage pour les amateurs mais que je considère aussi comme une régression dans le paysage vidéoludique.
En effet, à une ère où l'immersion et le réalisme prime sur la difficulté, on est en droit de s'interroger sur cete notion de "jeu". Les oeuvres vidéoludiques préfèrent nous plonger dans un monde immense, consistant, presque tangible tout en faisant fit de réelle difficulté pour ne pas nuir à notre expérience basée sur la découverte et le suivi d'une histoire.
Oui, dans un Souls, le lore est posé, il est dense, complexe. mais Il n'y a bien sur, ni scénario à proprement dit (à ne pas confondre avec le lore qui est une toile de fond) ni mise en scène, ni cinématiques, ni plaisir autre que celui de s'être surpasser après avoir pleurer sa grand mère contre un boss ou un miniboss... Un genre de jeu qui conviendra à merveille aux vieux de la vieille des jeux rétro de la génération megadrive
Les souls sont des jeux que les aficionados du genre qualifient de "nébuleux" tout est difficilement traductible et ne reste accessible qu'aux initiés ou du moins, à ceux qui veulent bien adopter la logique du jeu. Ce n'est pas le jeu qui s'adapte au joueur ici et se plit à son bon plaisir, non, c'est le joueur qui doit s'adapter à un monde dont les codes sont vraiment très peu communs et c'est particulièrement mis en relief avec Elden Ring.
Ah merde ! Je ne savais pas qu'il fallait revenir au bâtiment en ruine ou se situait le premier vendeur pour débloquer les invocations... Bah qu'est ce que je fais ? Je lance une nouvelle run avec à l'appui un guide d'ExServ qui va ruiner mon plaisir de découverte, mais qui, de toutes façons, me sera indispensable à la compréhenion du jeu et de sa logique
Et la difficulté des souls reposent sur cette fameuse nébuleuserie. Si le jeu était exigeant, il prendrait exemple sur d'autres titres où seul le skill compte... Finalement, le qualificatif le plus adapté à un souls reste : complexe ! Car le jeu sera difficile pour celui qui sera hermétique aux codes dudit jeu. Celui qui s'adapte et a le désir de s'y plonger s'en sortira.
Alors maintenant, qu'en est il exactement de cet Elden Ring... Bah c'est un souls en monde ouvert, autrement dit, un jeu qui repose encore plus sur la complexité et s'avère encore moins exigeant... Le monde est vaste et certains éléments sont indispensables à la progression du joueur et bien cachés. T'as raté la pierre à aiguisée pour débloquer le weapon art, tu l'as dans l'os...
Mais cette mécanique de jeu est elle vraiment pertinente ? A mon avis, non. Aujourd'hui, un jeu doit être une expérience unique, Elden Ring n'est qu'un bête copié/collé de sa formule habituelle dans un open world... Rien n'est intuitif, rien n'est logique, on part à tâton et si on a pas de chance, direction la chaine de ce cher ExServ...
Pourquoi le succès d'Elden Ring ? Voilà le mystère que je ne parviens à percer. Je sais que l'actu gaming est une machine bien rodée et qu'elle sait influencer les joueurs, mais là, je vais être honnête, la manoeuvre m'échappe... Peut être de donner l'impression au joueur que le paysage vidéoludique évolue alors qu'il fait tout le contraire... J'avais fais, pour d'autres raisons, les mêmes observation au sujet de Zelda BOTW... Un jeu que tout le monde qualifie de révolution du style Open World alors qu'il ne fait que reprendre méchamment tous ses poncifs sans les améliorer...
Ce dont je suis sûr, c'est que la seule liberté susceptible d'être préservée (celle de l'esprit) est la plus précieuse qui soit, alors ne la négligez pas et arrêtez d'écouter la presse... Mais qu'est ce que je fous avec la bite dans un violon moi ???