De la merde. Encore.
Ahhhhh qu'ils étaient bon les temps où monde ouvert rimait avec découverte, contenu, mystère et boule de gomme.
Elden Ring est au jeu vidéo, ce que le couscous de Philippe Etchebest est à la gastronomie : une crotte sur un jolie coussin.
Quand on parle de monde ouvert, Elden Ring est souvent mentionné comme LE chef-d'œuvre. Mais il est grand temps de remettre les pendules à l'heure : Elden Ring est un jeu creux, répétitif, et largement surestimé, surtout lorsqu'on le compare à une véritable référence en matière de monde ouvert : Assassin’s Creed.
Là où la série Assassin’s Creed — que ce soit avec Origins, Odyssey, ou Valhalla — nous immerge dans des univers riches et diversifiés, Elden Ring semble étrangement vide. Chaque région dans Assassin's Creed regorge de détails historiques, d'interactions vivantes et d'une foule de quêtes secondaires captivantes, toutes reliées par un fil conducteur narratif. En comparaison, Elden Ring ne propose qu'un monde fragmenté, sans véritable cohérence ou profondeur narrative. Oui, la direction artistique est belle, mais cela ne suffit pas à masquer le manque d'immersion et de variété. Il faut croire que coder un journal de quête est plus compliqué que de spammer des roulades comme un SDF bourré devant le Lidl.
L’exploration dans Elden Ring devient rapidement un exercice de répétition monotone : affronter les mêmes ennemis réchauffés, découvrir les mêmes donjons qui se ressemblent et, au bout du compte, obtenir des récompenses insipides. Les 99 fleurs, batons et autres cinquaillerit digne de la FoireFouille, attendant encore le fameux DLC où ils seront peut-être utile.
Dans Assassin’s Creed, chaque coin de la carte est pensé pour surprendre le joueur, avec des événements dynamiques, des environnements distincts et un sentiment d'aventure authentique.
Et puis, parlons des combats. Si Assassin’s Creed offre des systèmes évolués qui combinent stratégie, infiltration et action dynamique, Elden Ring ne fait que recycler des mécaniques déjà vues dans les anciens jeux de FromSoftware, sans les améliorer. Les boss fights, tant vantés par les fans, ne sont qu'un amalgame de frustrations injustes et de design paresseux.
Et où est le season pass ? Aucun contenu secondaire n'est prévu pour pérenniser le jeu. Si ce n'est un DLC aussi utile qu'une boite de préservatif chez un curé.
Bien entendu, si vous souhaitez comprendre le lore, rien ne vous empêche de regarder 12 heures de vidéos YouTube, 800 pages d'Artwork aussi dark que Sasuke.
Malgré tous ses défauts, il faut tout de même reconnaître une chose à Elden Ring : au moins, il reste plus engageant que l'ennui profond de Zelda: Breath of the Wild. Ce dernier, souvent présenté comme un modèle de monde ouvert, n’est en réalité qu’un exercice soporifique de vagabondage sans but. Entre les armes qui se brisent après deux combats et des donjons aussi mémorables que des balades en forêt, Breath of the Wild peine à maintenir l'intérêt. L’exploration se résume à escalader des montagnes interminables pour découvrir... une autre arme cassable ou une énigme recyclée pour la énième fois.
Si Elden Ring est répétitif, au moins ses combats offrent un certain défi et une tension que Breath of the Wild ne parvient jamais à atteindre. Il est tout simplement plus facile de rester éveillé en traversant les vastes plaines vides de Elden Ring que de somnoler au rythme des longues marches méditatives de Breath of the Wild.
Au final, si Elden Ring est un jeu qui déçoit, il peut encore se targuer de ne pas être une sieste interactive déguisée en chef-d’œuvre, comme l’est tout jeu Zelda.