A chaque fois que j'y touche, je vois des pastilles de couleur avec des chiffres dedans, je croise parfois un commandant en chemise rouge hawaïenne et j'ai énormément de mal à retenir un léger balancement de tête. A moins que ma DS blanche (la console, pas la tuture) soit le résultat d'un savant mélange de circuits imprimés, de plastique et de cocaïne, je ne suis pas sous l'emprise de stupéfiants lorsque ces joyeux phénomènes étranges surviennent. Je joue tout simplement à Elite Beat Agents, mes cocos.
En dehors des trois raisons évoquées plus haut, à mon sens largement suffisantes pour avoir envie de tater le bestiau, je peux aussi vous garantir un paquet d'histoires débiles racontées façon BD (avec des versions différentes selon votre performance), une bande-son inégale mais pêchue, des cheerleaders in black au style capillaire incroyable (Claire peut aller se rhabiller...ou pas) et quelques bonnes prises de tête en niveau difficile pour débloquer le très sexy et impitoyable mode hard rock. Vous comprendrez de quoi je parle après moult tentatives sur Jumpin' Jack Flash, petits malins.
Ah oui, si vous n'aviez pas encore deviné, Elite Beat Agents (EBA pour les gens pressés) est un jeu fantastique dans lequel il faut tapoter en rythme et dans l'ordre sur des cercles, suivre des ballons de cirque au stylet et faire tourner une roue hypnotisante pour aider les gens à devenir des winners. C'est développé par le studio Inis, que les plus nipponisants auront déjà repéré grâce à Gitaroo Man sur PS2 et les deux épisodes d'Ouendan sur DS (dont EBA est un remake occidentalisé). Je brûle un Serge chaque jour pour remercier les créateurs tordus et talentueux de ce titre qui tient dans la poche.
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