Servi par une très belle DA (personnages, ambiance, musique jazzy, violence à la fois crue et froide façon cartoon), Escape Plan peine à convaincre sur la durée de l’expérience. La faute sans doute à un gameplay pas toujours précis (le gyroscope, le tactile arrière) et surtout qui ne se renouvelle que très peu (le level design bégaie dès la moitié du jeu).
On se fait à la maniabilité tout tactile mais le jeu donne un sentiment de linéarité (un tableau chasse très rapidement l’autre), de monotonie (toujours les mêmes mécaniques) et de déjà vu (les décors identiques d’une zone à l’autre).
Escape Plan manque de folie, de montées d’adrénaline, de prises de risque ; on y joue en charentaises (même si parfois crispant, le jeu est assez facile). La DA sert souvent de cache-misère à un level et un game design pauvres. Les deux héros n’ont pas de personnalité, l’histoire ne cherche même pas à se mettre en scène.
Pour autant, on a envie d’aller au bout car l’expérience tactile offerte par la Vita apporte quelques nouveautés et de bonnes idées (attirer les ennemis avec le tactile arrière par exemple).
Pas un mauvais jeu mais rien de marquant comme le laissait espérer sa DA différente.
Le pot était joli mais la confiture sans saveur.