F.I.S.T. - Forged In Shadow Torch : Il y a six ans, la Ville de la Torche, gouvernée par les animaux, a été envahie par la Légion. Après la défaite de la Guerre de Résistance, le lapin Rayton, ancien soldat de l'Armée de Résistance menait une vie d'ermite. À la suite de l’arrestation sans raison de son ami, il est obligé de commencer son voyage de riposte en brandissant le poing gros en métal de nouveau. Mais, à son insu, il est sur le point d’être impliqué dans les complots compliqués conçus ensemble par la Légion, l’Armée de Résistance ainsi que la Bande Clandestine du Rat.
Voilà un Metroïdvania indé assez déroutant, et pas forcément pour son bien.
On est ici aux commande d'un lapin portant une partie d'armure métallique sur le dos, lui servant principalement à se battre, mais aussi à défoncer des portes. Plus tard, elle servira également à forer/planer ou à fouetter/grappiner.
On évolue dans des décors assez riches, voire même trop riche. Les détails des arrières plans viennent interférer avec les premiers plans, et eux-seuls sont réellement utilisables. Les décors des villes laissent ainsi parfois à penser qu'une plateforme est là, alors qu'elle est derrière et que le saut se fera dans le vide. Dommage, le trop est l'ennemi du mieux qui est l'ennemi du bien. Un truc comme ça. Trop de détails qui nuisent donc à la lisibilité du jeu.
Les niveaux sont assez vastes, et la map affiche les bonus à récupérer et donc les endroits où il faudra revenir, ainsi qu'un pourcentage de complétion par zone. Fort appréciable pour être certain d'avoir fait le tour. Mais il faudra souvent se taper de longs trajets à pied, les téléporteurs n'étant pas légion malheureusement.
Niveau combat, une large gamme de coup est disponible et il se débloquent au fur et à mesure des découverte de Disques Durs utilisables dans un arbre de compétences. Des combos en variant les mouvements sont possible, et en switchant entre les armes disponibles. Il faudra être assez habile pour parvenir à sortir les combos les plus puissants. Ayant toujours été mauvais aux jeux de bastons, je me contentais souvent de marteler un ou deux boutons pour sortir des enchaînements de bases, ce qui suffit à compléter le jeu. Mais pas à 100%, car une pièce bonus n'est disponible que lorsqu'on parvient à terminer l'entraînement du Maître, ce que je n'ai jamais réussi à faire...
A noter que la version Switch souffre d'énormes problèmes de ralentissements très désagréables pendant le jeu. Un patch sorti récemment a peut-être corrigé ce problème, mais j'avais terminé le jeu avant.
Un bon moment global car l'atmosphère du jeu est réussie, mais des défauts assez pénibles entament sérieusement la potentielle rejouabilité du soft. Dommage.