Comment finir Fable III les doigts dans le nez et des sous plein les poches
Mon point faible, c'est les jeux de rôle. Plus c'est customisable et fantastique et plus je craque. Alors, forcément, Fable III a titillé ma curiosité. J'avais entamé le II avec enthousiasme, j'ai dévoré le III.
Comme dans les deux épisodes précédents, vous incarnez un héros médiéval appelé à faire des choix qui le tirent du côté du bien ou du mal, altérant son apparence physique et aussi bien que sa réputation. La spécificité de ce troisième opus? Un scénario qui se scinde en deux étapes très différentes:
1. Chasser du trône d'Albion un frère tyrannique pour prendre sa place
2. Une fois coiffé de la couronne, gérer la situation d'un royaume en péril. En clair: maintenir les finances à un niveau correct sans se faire lyncher par la population.
Vous voilà face à de cruels dilemmes: faut-il construire une station d'épuration terriblement onéreuse ou continuer à déverser ses déchets sur le petit village hippie à côté du château? Bien des joueurs auront hésité. Pas moi! Puisque tout n'est qu'une question d'argent, j'ai décidé de faire comme tout bon escroc magnat qui se respecte: j'ai misé sur l'immobilier. J'ai acheté, une à une, toutes les maisons et les boutiques du royaume, transofrmant mon Fable III en Sim City-like. Il m'a suffit de veiller à l'entretien des habitations. J'ai également maintenu les prix des commerces à un niveau moyen et hop! Voilà mes finances au beau fixe. Et, en alimentant la trésorerie d'Albion avec les fonds de mes placements personnels, ma réputation auprès de la populace a grimpé en flèche. Gniak.
Satisfaite de mon petit stratagème, j'ai bouclé le jeu en tant que sauveuse du monde connu sans grande difficulté. Mouais. Captivant, certes. Les cinématiques, les paysages, les ambiances m'ont transportée. Mais au niveau challenge, c'est un peu raté. Surtout que le système de combats reste suffisamment simple pour qu'une boulette comme moi puisse terminer le scénario principal sans mourir. Juste une – très – jolie Fable, finalement.