Fairy Fencer F !
Toujours développé avec des moyens assez limité, ce petit RPG tire pourtant son épingle du jeu... Si le scénario est toujours illustrée par de petites scénettes figés et de jolis artworks, mais sans...
le 3 févr. 2019
Jeu de Idea Factory, Compile Heart et Ghostlight LTD (2015 • PlayStation 4)
- Bouclé en 40h, en mode normal.
- rang A pour la libération des divinités
Malgré ses moyens de production roumaine (Compile Heart et Idea Factory forcément...), ce Fairy Fencer tire son épingle du jeu avec un traitement très second degré de son récit. C'était sans doute le meilleur choix d'approche vu son casting OSEF. On incarne Fang, un jeune branleur ne pensant qu'à bouffer, qui se voit devenir un Fencer du jour au lendemain. Alors pour info, un Fencer est un élu capable de réveiller des armes surpuissantes. Et ces dernières sont représentées par des fées pour remplacer leur forme originale. Pour Fang qui veut se tirer la nouille à longueur de journée, devenir élu sauveur du monde, très peu pour lui! Et parmi les méchants, un Sephiroth-like se prénomme même Bernard! Voilà, le ton rocambolesque du récit est donné. Le point fort reste le système combat, tour par tour et jouant sur la tactique de placement. Le principe des Fairy à trouver au fur et mesure est bien foutu: associée à un personnage, elle lui offrira des bonus non négligeables. On peut attribuer aussi des bonus/malus à l'exploration des donjons en associant l'une des nombreuses fées, parsemées sur la map. Classées par rang (C, B, A et S pour les plus puissantes), il faudra s'en servir pour réveiller l'une des deux grosses divinités du jeu: l'une incarne le bien et l'autre le mal, évidemment. L'originalité est qu'on peut choisir celle qu'on veut: oui, l'éveil du mal ne dépend que de nous. Pour l'OST et parmi les six(!) compositeurs, on sent qu'un certain Nubuo Uematsu y a participé: certaines pistes sont vraiment entrainantes. Les artworks (Ameno est aussi de la partie) et le charac-design sont très bon, si on adhère au délire jap'. Attention à la relative facilité présente sur la moitié du jeu, ça se corse vite ensuite: certaines bestioles vous feront payer cher votre progression insouciante. Le craft par le biais du bon choix de Fairy (pour les bonus) permettra d'évoluer rapidement. Malgré la possibilité de fins multiples, ce titre se retrouve handicapé par son manque de moyens: mise en scène et exploration inexistantes, pirouette scénaristique justifiant une seconde exploration de tous les donjons, level-design de ces derniers vraiment honteux, graphismes stylés PS2 HD, c'est le prix à accepter pour arriver au bout de l'aventure ou des aventures si on cherche à tout débloquer. Néanmoins, avec le logo d'Idea Factory sur la jaquette, on sait où on met les pieds.
Créée
le 30 avr. 2020
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