Fear and Loathing in New Vegas
En ma qualité de détracteur de Fallout 3 je ne voulais même pas entendre parler de ce Fallout : New Vegas, cloué au pilori par avance. Puis arrive le test fleuve de l'ami Prodigy. Par respect pour l'homme de bon goût qu'il est, je décide d'accorder une chance à ce Fallout : New Vegas.
Grand bien m'en a pris ! Bien sûr le titre d'Obsidian possède les tares de son ainé made in Bethesda à savoir des graphismes abominables, des phases de tirs brouillonnes, des centaines de bugs et une rigidité d'ensemble à faire peur. Mais Obsidian abrite en son sein des créateurs du Fallout original, une différence qui a son importance puisqu'on retrouve avec Fallout : New Vegas des qualités inespérées : dialogues très bien écrits (du moins en VO), personnages inspirés, ambiance convaincante, quêtes aussi diversifiées que captivantes et large éventail de possibilités et de subtilités.
On est donc ici face à un RPG de bonne qualité avec un vrai sens de la liberté d'action et de mouvement. Mea Culpa donc. Si Fallout 3 reste la trahison insipide qu'il a toujours été, Fallout : New Vegas, lui, fait honneur à la prestigieuse licence. Comme quoi un nom ne suffit pas, encore faut-il savoir en faire quelque chose. 50 heures de jeu plus tard je peux dire : merci Obsidian.