Faisant suite à Fate/Extra sorti en juillet 2010 au Japon et sorti en Europe en mai 2012, Fate/Extella The Umbral Star est sorti le 20 Janvier chez nous sur PS4 et PSVita. Dans cette critique, nous parlerons de la version PS4 Pro. Développé par le studio Marvelous, il prenne la suite du studio Imageepoch qui avait développé Extra et Extra CCC.
Fate/Extella est la suite directe de Fate/Extra qui se déroulait au sein de l'académie Tsukumihara, un lieu fictif géré par la Moon Cell. Il s'agissait d'une réplique de la Guerre pour le Saint Graal, et qui utilisait un système appelé SE.RA.PH, pour gérer l'invocation des Servant. C'est un système informatique spirituel construit sur la lune par une civilisation pré-humaine, le Moon Cell Automaton, et découvert par les humains dans les années 2032. Suite à la victoire de Nero Julius Augustus Germanicus (Saber) et de son/sa maitre/sse, qui était le/la protagoniste du premier jeu, ils ont obtenu l'accès à l'ordinateur central de la Moon Cell qui leur a permis d'accomplir un souhait. Comme preuve de leur maîtrise, ils ont obtenu l'anneau Regalia, qui leur permet de régner sur les autre Servants. Mais il se trouve confronté à un nouvel ennemi qui lui aussi possède un anneau Regalia. L'histoire est racontée selon le point de vue de Nero (Saber), Tamamo-no-Mae (Caster) et Altera (Saber) et leurs compagnons Servant.
Le jeu se présente comme un Dynasty Warriors (un musou pour les puristes) dont le but principal et de vaincre les agresseurs de chaque zone ennemi pour la conquérir ou la défendre si elles nous appartient déjà. Le combat se fait avec le bouton carré pour les attaques normales et le bouton triangle pour les coups spéciaux. Nous avons 3 jauges qui se remplissent différemment, la jauge d'Extella qui se chargent en faisant des combos ou en ramassant du saké et qui permet de lancer un combo redoutable, la jauge de Moon Crux qui se charge lentement en effectuant des combos et qui permet de se transformer pour augmenter ses dégâts et devenir quasi invincible pendant un temps, et la jauge de Noble Phantasme, qui se remplie en ramassant 3 pièces sur la carte et qui permet de lancer un final dévastateur. Car en plus de la masse des ennemis basiques et des agresseurs, vous allez devoir affronter d'autres âmes héroïques (ou anti-héroïques) qui possède la même palette de coup que vous, et vous donneront du fil à retordre.
Le jeu se présente en 3 campagnes parallèle plus une 4e qui boucle l'histoire dans lesquelles vous incarnerez chacune des 3 possesseuses des Regalia, Nero, Tamamo et Altera. Chaque campagne se composent de 7 chapitres qui se passent sur un seul carte. Nous avons aussi accès à des histoires secondaires qui permettent de jouer chaque Servant sur 3 ou 4 cartes de l'histoire principale. Enfin, il est possible de se lancer dans un bataille libre, où l'on peut sélectionner son Servant, le Servant adverse qu'il faudra vaincre, ainsi que la carte sur laquelle vous souhaitez combattre.
Le jeu est assez dynamique même s'il faut constamment replacer la caméra pour voir où sont les agresseurs. Heureusement, il est possible de locker les héros ennemis en appuyant sur R3, mais cela gène alors pour naviguer sur la carte si on veut récupérer un objet de soin ou pour recharger sa barre d'Extella. Les combos sont assez impressionnants, on se sent surpuissant quand on lance son Moon Crux, et on ne se lasse jamais de pouvoir lancer son Noble Phantasme pour écraser le Général ennemi.
Je ne saurais que trop conseiller le jeu aux fans de la licence Fate, mais si vous ne connaissez pas l'univers, vous allez vite vous ennuyer tant les cartes se ressemblent, et les objectifs sont assez redondants (vaincre un héro, ou stopper une invasion). Dommage aussi qu'on ne puisse pas customiser son équipement de son Servant, n'ayant accès qu'a 4 pauvres sorts qui sont lancé par notre maître. Point positif par contre pour le doublage japonais de qualité, même si la synchro labiale est assez pauvre. Dommage aussi que le jeu n'ait aucune carte supplémentaire, les DLCs n'étant que des costumes pour nos Servant aux prix assez prohibitifs (2€ par costume)