Tout comme Final Fantasy II, on ne peut pas dire que Squaresoft se soient reposés sur leurs lauriers, repris les mêmes graphismes que le jeu précédent et simplement fait de nouvelles maps.
Non, avec ce Final Fantasy III, on a un univers encore plus développé, de nouvelles mécaniques de jeux, des graphismes améliorés, et une nouvelle fournée de superbes musiques.
Une aventure épique de plus pour la NES.
Update 2018 :
Lorsque j'avais écris ce petit avis à l'origine, c'était à partir de souvenirs de lorsque j'avais fait le jeu des années auparavant. Sauf que FF3 était pour moi toujours resté une petite frustration, puisque je me souviens avoir arrêté le jeu au dernier donjon. Je me souvenais plus pourquoi j'avais arrêté, mais je me souviens avoir fait quasiment tout le jeu, m'amuser et tout, pour au final ne pas le finir. Et donc pendant des années et des années, j'avais fini "tous les FF", sauf le 3, où il me manquait le dernier donjon.
Et donc là, Aout 2018, j'ai décidé de réparer cette imperfection, et je me suis donc refait le jeu entièrement. Ça me permet donc d'élaborer ce que je pensais déjà : on a effectivement à nouveau un RPG style 8-bit, qui garde certais petits archaïsmes de l'époque, mais maintenant que j'ai fini le jeu, honnêtement je pense pouvoir dire que c'est sans doute le meilleur représentant de toute sa génération (NES / Master System).
Je pense toujours qu'en terme d'avancées, FF4 a été un immense pas en avant pour le genre, et qui a pavé la voie pour tous les autres J-RPG et montrer ce qu'on pouvait faire pour vraiment entrelâcer le gameplay avec le scénario, mais je dirais que ce FF3 est vraiment un très bon avant-goût de ça (avec bien sûr également Mother).
Les personnages sont simples et ont peu de dialogues, mais dans leur façon de parler (j'ai fait le jeu en rom NES, avec la traduction anglaise de 2017, qui s'inspire de la traduction DS tout en rétablissant toute censure ou changement dans les dialogues qui ont pu être fait par rapport à la version originale japonaise), ben dans leur façon de parler il se dégage quand même de vraies personnalités, et y'a des petits tournants scénaristiques qui sont vraiment pas mal pour l'époque. Ça fait toujours dans l'héroïc fantasy très épique avec les 4 guerriers de lumières etc... Mais c'est dans les petits détails que ce jeu se démarque de ses prédecesseurs (comme la façon dont il gère l'airship).
Le gameplay, les graphismes, les musiques, etc... On a à mon avis ce que la NES pouvait offrir de mieux pour un J-RPG. Là où le jeu est peut-être le plus désuet, c'est dans sa difficulté, qui fera probablement fuir tous les joueurs d'aujourd'hui. Il faudra non seulement faire un très grand nombre de combats (que ça soit en explorant au hasard le monde, ou en faisant directement du level-up), mais le truc c'est que même en ayant une très bonne équipe, il faudra malgré tout extrêmement bien jouer et exploiter au maximum tout ce que le système de classes du jeu a à offrir.
Il est vraiment brutal, et c'est en le refinissant que je me suis rendu compte pourquoi j'avais arrêté au dernier donjon, qui est particulièrement dantesque (extrêmement long, sans avoir accès au moindre point de sauvegarde... mon premier essai s'est terminé au bout d'une heure avec un game-over, et sur mon second essai victorieux, j'ai été littéralement à un tour de mourir au moins 3 ou 4 fois). Je pense que c'est probablement le J-RPG le plus difficile auquel j'ai joué (et pourtant j'en ai fait...). Alors après il y en a peut-être certains qui sont vraiment "encore plus" abusés sur un boss final, sur un donjon labyrinthique, etc... Mais ce FF3 est vraiment à un niveau de difficulté haut en permanence. Et pourtant il reste très sympa à jouer car on a vraiment de la place pour expérimenter avec le gameplay, tenter des choses, bref encore une fois, pour moi certainement le meilleur représentant de la "vieille époque" des J-RPG.