Final Fantasy IX par Matthieu Colbus

Tout simplement excellent jeu de la franchise square soft avant qu'elle ne devienne cette merde innommable de square enix...
Tout d'abord FF9, contrairement aux volets précédents qui se voulaient de plus en plus mature avec des graphismes de plus en plus proche de la réalité, nous emmène dans un univers coloré et onirique. L'univers prend place dans ce qui pourrait s'apparenter pour nous au siècle des lumières avec ses monarchies sur le déclin, ses pièces de théâtre, et ses bandits de grands chemins. A cela ajoutez des donjons rempli d'énigmes (de la caverne souterraine aux châteaux lumineux sans oublier les marais de kwé et les forêts chocobo) et vous obtenez un des univers les plus riches de final fantasy. Et même si les graphismes ont un peu vieilli la magie est toujours au rendez vous et pour l'époque il s'agit d'un des plus beaux jeux a être sorti sur PSone. De plus les musiques du jeu sont tout à fait exceptionnels et collent totalement à l'ambiance du jeu.
Les héros sont au nombre de 8 avec chacun une personnalité propre et plus ou moins intéressante. En effet les personnages tels que Djidane, Grenat (Dagga), Bibi, Eiko, Steiner, Tarask et Freyja sont des personnages profonds. Autour de chacun d'eux plane une idée philosophique assez puissante. Par exemple Bibi,sans doute le personnage le plus marquant du jeu, est associé à la phrase "vivre c'est prouver qu'on vit". Celle -ci prend toute sa place lorsqu'on apprend que ce petit personnage a été créé artificiellement. Seul ombre au tableau, le personnage de Kweena aussi insipide qu'inutile au combat. On retrouvera bien sur dans ce jeu en plus des personnages principaux les invocations
qui ont fait le succés de la série (ifrit, shiva, bahamut, ramuh, carbuncle, et bien d'autres sont au rendez-vous)
Niveau scénario, aucun temps mort, on est littéralement transporté d'Alexandrie a Lindblum et aux autres magnifiques villes du jeu sans avoir l'impression de devoir faire du level-up ou des quêtes annexes longues et ennuyeuses. L'histoire nous absorbe vraiment et on n'a qu'une hâte une fois la console éteinte, c'est de la rallumer pour connaître la suite.
De nombreuses quêtes annexes sont également présentes pour rallonger la durée du jeu déjà plus que conséquentes (en jouant en ligne droite il faut environ 25h pour finir le scénario). Un léger Bémol peut être émis pour la quête des chocobos qui nous oblige a creuser le même endroit pendant des heures sur une musiques répétitive. Tout ça pour un chocographe... (ou bien sûr pour énerver un peu plus: un demi chocographe...).
Le système d'évolution, en plus du système de niveau habituel, se fait grâce à des équipements qu'il vous faudra voler, trouver, ou gagner, afin d'équiper vos personnages durant les combats pour qu'ils apprennent leurs capacités propres. Ainsi les personnages n'ont pas les mêmes capacités au combat, ce qui en un sens rajoute un aspect tactique au combats (quelle équipe dois-je former dans un endroit qui m'empeche d'utiliser la magie? par exemple)
Au final, ce jeu est pour moi un must-have de la Playstation et restera dans les mémoires presque au même titre qu'un FF7.