Cette critique contiendra des spoils.
Oui, je mettrai 10/10 à ce jeu. Peut-être suis-je influencé par le fait que ce soit le premier VRAI jeu auquel j'ai joué, mais une chose est sûre : il m'a fait rêver. En fait, je crois que la trame principale du IX est une des plus complexes à comprendre de tous les Final Fantasy. Le questionnement de Bibi sur la mort, les Mages Noirs, Djidane cherchant ses origines, le mystère planant sur Kwane, le grand père de Bibi, tout ça s'achevant sur un combat venant clore ces questions, en mettant sur un piédestal le combat contre la Mort, la lutte pour la vie, chose qui devait trotter dans la tête de ces merveilleux Japonais lors de la création.
Oui, ce jeu a une composante philosophique indéniable, absolument pas accessible à des enfants simples d'esprit. On a là la volonté de créer un jeu offrant une réelle réflexion métaphysique, dans un monde d'adultes sachant réfléchir à la chose.
Le seul hic venant contredire mes paroles est les graphismes que certains jugent "enfantins" ou "cartoonesques", mais je vois derrière ceci un problème que je qualifierais presque de commercial, sachant qu'il fallait bien réussir à vendre le titre à toute la population, et notamment les enfants, principale cible de ce secteur.
Pour en revenir à une critique plus générale, on a d'abord une bande son à mouiller sa culotte, toujours composée par Nobuo "Dieu" Uematsu, qui vient aller des sons plutôt orchestraux à du synthétisé à mort, que l'on perçoit d'ailleurs parfois facilement.
Le scénario, au delà de toute la portée intellectuelle et philosophique, est très bien ficelé et très compréhensible, les personnages, bien que basiques, restent extrêmement charismatiques et attachants, surtout le petit Bibi, qui à mon avis est le personnage principal de cet opus.
Au niveau du gameplay, je trouve que l'apprentissage des sorts est le plus intéressant, tous FF confondus, grâce à l'obligation de devoir découvrir la faune locale ainsi que tous les trésors de Gaia afin de pouvoir apprendre tous les sorts.
En résumé, ce jeu est magnifique, sublime, merveilleux, [entrer adjectif mélioratif], et je vous le recommande chaudement, même sans vouloir en explorer la facette cachée.
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