Arrivé sur Playstation en 1997, Final Fantasy VII est le premier de la série à parvenir jusqu'en France. Il a familiarisé toute une génération de gamers aux RPG à la japonaise encore peu connus à l'époque. Les joueurs dont je parle ici étaient souvent jeunes (- de 18 ans) et se confrontaient, pas toujours pour la première fois, à une aventure longue, remplie d'émotions, au scénario plus que solide. La force de FVVI, je l'ai sentie rapidement, c'était de transcender les époques et de créer un univers mythique. Ce jeu, j'y ai joué et j'y rejouerai encore.
L'expérience personnelle que je partage ici a certainement été vécue de la même façon par d'autres. Avant FFVII, je me souviens d'un excellent jeu sur gameboy dont le nom m'échappe aujourd'hui. Déjà, il y avait un héro, du level up, des chocobos... Les bases étaient jetées mais j'étais encore tout jeuno (8-9 ans ?). A la sorite de FVVI, j'avais 11 ans et il m'a fallu attendre un an avant qu'un ami du collège me le prête (pas pratique avec le démat'). J'ai plongé immédiatement dans cet univers servi par de magnifiques cinématiques. Les approximations dans la traduction ont passées assez facilement à la trappe comme une large partie du scénario. A 11 ans, on se penche davantage sur les personnages et le côté épique de l'aventure (dont l'esprit ne me semble égalé que dans le IX).
4 ou 5 ans plus tard, le jeu reparaît à ma vue. Cette fois, j'étais mûr pour comprendre l'intérêt du système des matérias et suffisamment geek pour booster mon level-up à 99. Je crois même ne pas avoir fini le jeu cette fois là.
C'est encore un peu plus tard que j'ai compris à quel point ce jeu m'avait habité. En le relançant une troisième fois, j'ai sais l'immensité de ce jeu dans toutes ces dimensions. Ce ne sont pas seulement les cinématiques, le système de jeu, le charisme des personnages (oui même Cait Sith est intéressant), ce sont aussi les musiques, la profondeur du scénario, la place donné à l'imaginaire.
La possibilité d'un remake m'a longtemps attiré et je dois avouer avoir eu quelques frissons lors de l'annonce officielle d'une sortie. Désormais, je ne sais si c'est par nostalgie ou par passion, je crois que je n'aurais qu'un oeil distrait sur ce dernier. La version originale me parait franchement être une sorte d'idéal de jeu vidéo rarement atteint depuis. FFVII forever.