Je me souviens encore quand mon frère a acheté la playstation, première du nom. Ouais, c'est toujours lui qui a acheté les consoles, et paradoxalement, c'est moi qui ai passé le plus de temps dessus.

Je savais pas trop à quoi m'attendre comme jeux, alors au début j'ai misé sur les valeurs sûres : Tekken 3, histoire de me défouler un peu, et Crash Bandicoot 3, vu que Crash était la mascotte de PS à l'égal de Sonic ou Mario pour leurs consoles respectives. Et puis surtout, comme ça, je réfléchissais pas. Puis j'ai eu envie de découvrir un autre genre de jeu : j'ai donc acheté, suite à un article dans un magazine, Breath of Fire III. Comme ça me bottait, je me suis dit que j'allais me faire un double plaisir après, des jeux que je ne connaissais pas : Final Fantasy 7 et Final Fantasy 8.

Ce qui m'a toujours le plus perturbé avec FF7, ce sont ces différences majeures de qualités à l'intérieur même du jeu : un design très rudimentaire pour les persos en pleine phase de jeu, plus soignés déjà lors des combats et, bien évidemment, la claque des cinématiques qui sont encore bluffantes aujourd'hui.

Qu'est-ce que j'en ai passé des heures sur ce jeu... L'ambiance glauque, ce côté apocalyptique, cet anti-héros et son arme surprenante, ses compagnons tous plus intéressants les uns que les autres, et surtout ce scénario riche de rebondissements, de quêtes et d'énigmes jusqu'au sommet de tout : Sephiroth. Le meilleur méchant des jeux FF, je n'ai pas peur de le dire. La classe totale, le charme absolu, la difficulté incroyable, bref une terreur qui tout en me séduisant totalement m'a fait perdre mon sang-froid bien des fois.

Et puis la classe de certaines invocations, quand même, dont certaines hélas ne sont pas réapparues dans les épisodes suivants et je le regrette amèrement, notamment Hadès et, surtout, les incontournables Chevaliers de la Table Ronde.

Bien que ce ne soit pas mon univers préféré, un peu trop moderne, industriel, moins moyenageux, FF7 a été mon jeu de chevet longtemps, et je le considère encore aujourd'hui comme l'un des meilleurs jeux Playstation jamais édité. C'est dit.
Cinemaniaque
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le 26 juin 2011

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