Avec la sortie du remake de Final Fantasy 7 début avril, il serait intéressant de revenir rapidement sur l’œuvre originale, Final fantasy 7, sortie en 1997 sur ps one, un jeu culte pour de nombreux joueurs. Le jeu ayant été vu et revu des centaines et des centaines de fois, l’important n’est pas de faire une critique complète et détaillée, mais plutôt de faire un débriefing rapide sur ce dont il s’agit. Partons une nouvelle fois dans l’univers fantastique de FF 7.
C’est quoi, Final Fantasy 7 ?
Et quel univers quand on sait que c’est probablement l’univers de FF 7 qui a le plus de background que n’importe quel autre jeu de la saga. C’est simple, il y a littéralement des livres, des films, et des jeux multiples qui ont fait suite ( voir précédé) l’histoire qui vous est contée dans FF 7. C’est le jeu le plus bankable de la saga car il a marqué l’histoire du jeu vidéo occidental.
C’est en effet le premier grand JRPG qui a su conquérir les cœurs des joueurs américains et européens à la sortie de la PS ONE. Alors de quoi parle Final Fantasy 7 ? Le jeu démarre de manière directe, et nous place dans la peau d’un mercenaire froid et taciturne, Cloud Strife, qui est engagé par un groupuscule révolutionnaire, Avalanche, qui veut faire sauter les réacteurs de la ville de Midgar. Cette grande métropole est le siège de la SHINRA, une compagnie industrielle qui tient la ville sous son joug et qui extrait le Mako, l’énergie vitale de la planète, grâce aux réacteurs de la ville de Midgar.
Pour moi le jeu a grandement été inspiré par la signature du protocole de Kyoto, on retrouve les thématiques écologistes, Avalanche se battant finalement pour sauver la planète et la SHINRA exploitant la nature et les hommes pour faire du profit.
Pendant environ 5-6 h, le jeu fait le choix d’inscrire son histoire uniquement dans la ville de Midgar, afin de proposer un tutoriel et de faire connaissance avec les principaux personnages principaux. En plus de Cloud, on contrôlera Tifa, barmaid qui maitrise autant l’art de servir les cocktails que celui du MMA, Barret le chef d’avalanche qui a une mitrailleuse greffée au bras ou Aerith, vendeuse de fleurs à la sauvette dans les bas fonds de Midgar avec un secret sur ses origines.
Toute cette fine équipe va pendant 5h-6H apprendre à évoluer ensemble, dans la ville de Midgar. Le point culminant se terminant par une confrontation avec la direction de la SHINRA dans la tour surplombant Midgar. Après ce tutoriel, le jeu lâche l’équipe, flanquée d’un nouveau membre, Red XIII, dans le monde de Junon.
Et là le jeu décolle réellement après cette superbe introduction, même si on ne retrouvera jamais une ambiance aussi bonne que dans Midgar. Je vais pas m’éterniser sur la suite du jeu mais le CD 1 reste le meilleur CD à ce jour de Final Fantasy 7. Le CD 2 par la suite reste très agréable et le CD 3, c’est le CD du boss final du jeu, le fameux Sephiroth.
En quoi ce jeu est un chef d’œuvre ?
Son OST, signée par le grand Nobuo Uematsu, sa direction artistique et son système de combat basée sur les materias et les limit break, les nombreux Mini-jeux proposés, les cinématiques, les rebondissements du scénario ( Fin du CD 1) ont en marqué plus d’un. FF 7 était le franchissement d’un cap, ce que FF 8 a par la suite amélioré.
A mon sens, FF 7 est probablement l’opus de la série playstation 1 qui est le plus accessible, le plus fun à jouer.
En quoi ça a vieilli ?
La traduction française est horrible. On passe à coté d’un pan du scénario à cause de cela. Le jeu est en style super-deformed, ce qui a très mal vieilli comparé à FF 8 ou FF9.
Personnellement c’est aussi le FF où les meilleurs personnages que l’on rencontre sont clairement ceux du début. Et l’on regrette de devoir se séparer de l’un définitivement à la fin du CD 1.
Est-ce que ça vaut le coup aujourd’hui ?
Ça vaut toujours le coup dans sa version originale ( remasterisée ) mais faut savoir dans quoi vous vous embarquez, un jeu qui a 23 ans d’âge donc ne pas être trop exigeant, ou dans le cas contraire, faire le remake sur PS4, auquel je n’ai pas encore touché.
FF 7 c’est un jeu culte, qui a posé les bases pour un jeu qui lui est grandement supérieur, FF 8, le véritable chef d’œuvre de la génération ps1. N’empêche que FF 7 est juste légèrement derrière, c’est vous dire si j’aime le 7 et le 8, je ne parlerai pas du 9 car c’est celui qui me parle le moins dans cette trilogie, et celui qui est clairement le moins ambitieux.