Première critique sur ce site, obligation personnelle d'écrire sur ce monument et de lui réserver cette primeur.
1997, à 7 ans, je me revois dans la chambre de mon grand cousin, je le regardais jouer à son nouveau jeu, Final Fantasy VII. Je me souviens être devenu complètement fan dès les premières secondes. La musique se lance, Aeris marchant dans la nuit, son panier de fleurs à la main. Le train arrive, et la magie commence.
FF7 est mon jeu préféré. Absolument rien de rationnel là-dedans, j'en conviens. Mais son univers m'a tellement transporté. Ses personnages charismatiques, uniques et parfois un peu louche (Cait Sith) ou mi agaçant mi touchant (Yuffie)
J'adorais le système d'armes, de materia, le feeling des combats, que je n'ai jamais retrouvé après. Les invocations, les mini jeux du Gold saucer, les environnements, les combats de boss, même le passage "forcé" d'Aeris au temple des anciens, c'est dire ! Et enfin le scénario. Je crois savoir que ce point est loin de faire l’unanimité. Et pourtant, on s'y accroche à cette aventure, à ces personnages torturés, à ces intrigues sombres.
J'aurais tellement de choses à dire sur les musiques, l'ambiance, l'antagoniste trop dark qui était mon avatar MSN, sur une image culte entourée de flammes. Mais je n'ai pas les mots pour être poétique, critique ou intellectuel. Ce jeu m'a forgé, a développé mon imagination, ma passion du jeu vidéo. Il m'a appris l’importance d'écrire de bonnes histoires, de bons personnages, et de les aimer.
A moi de te le dire cher Jeu : Je t'aime. Merci de m'avoir fait vivre autant d'émotions, de m'en faire vivre encore, et d'avoir inspiré cette première critique, tout à fait parfaite à cet instant, 22 ans plus tard.