Aeris ne parlera plus, ne rira plus, ni ne pleurera
"Final Fantasy" n'est pas qu'un jeu vidéo. C'est une véritable institution pour les fans de jeux de rôles. D'une manière générale comme d'un point de vue graphique, "Final Fantasy VII" est doté d'une ambiance unique, d'un style atypique, expliquant sans doute notre béatitude lorsque les scènes cinématiques laissent place à un jeu vidéo d'un autre temps.
Cet opus est basé sur un système de "matérias", de petits objets ronds et magiques, facilement introductibles dans une arme, une armure ou un artefact. Chaque matéria possède un pouvoir magique propre, tout en respectant un schéma global de couleurs symbolisant les éléments de la nature. Les sorts qui en découlent tournent autour du feu, de l'eau, de la terre, du vent etc..
Reste un des points qui a contribué à la réputation des "Final Fantasy": les invocations. Seize matérias rouges sont disséminées le long de l'aventure (tenant sur quatre CD tout de même).
Quand on joue à Final Fantasy VII, il n'est pas possible de passer à côté de son aspect scénaristique. Les thèmes cruciaux du jeu sont abordés d'une manière légère et même si l'on sent une certaine dénonciation des us et coutumes de l'homme vis à vis de Mère Nature que l'on survole, le dédoublement de personnalité du héros. Humour, tristesse, action, coups de théâtre: toutes ces émotions sont orchestrées de manière à enchaîner scènes cinématiques en images de synthèse et 3D temps réel.
Après tout, un jeu vidéo a pour but ultime de provoquer chez le joueur le plus d'émotions. "Final Fantasy VII", à travers ses personnages, son système de combat, ses scènes cinématiques, ses mini-quêtes, ne peut que nous combler.