Final Fantasy VII ou le RPG grand public d'occident

Aujourd'hui pour mon retour après une bonne période sans rédiger pour le Serpent Retrogamer, je suis en grande forme pour vous préparez un test sorti du passé qui a marquer une génération de jeune gamers, qui a bouleverser les fondements du Role Playing Game. J'ai nommé Final Fantasy VII.

Le RPG le plus vendu de l'histoire avec 9,3 millions d'exemplaires vendu dans le monde. La popularité de ce jeu est telle que en mars 2006 le jeu se classe second au classement « des 100 jeux préférés de tous les temps » d'après un sondage effectué auprès des lecteurs du magazine japonais Famitsu. A quoi est du le succès du jeu ? ma réponse est celle-ci : c'est un tout ! Un scénario immersif et grandiose, une bande son sublime dont plus de 15 ans après on se rappelle les mélodies, des personnages charismatiques (tous autant qui sont) et un gameplay du tonnerre combinant matéria et invocations. Ce qu'on pourrait lui reprochait c'est sa linéarité (ce qui est propre à chaque Final Fantasy mais est-ce une tare ?). Tous ces paramètres font certes un très bon jeu, mais sans une équipe pour créer cette ambiance de rêve. Yoshinori Kitase présent depuis le début de la saga prend en charge le projet et contacte les grands de Squaresoft comme Hironobu Sagakuchi producteur des 6 épisodes précédents qui travaille sur à l'histoire du jeu, Nobuo Uematsu le grand musicien de Squaresoft et le « character designer » présent seulement depuis le 5ème épisode de la saga Tetsuya Nomura. C'est grâce à leur talent dans leur domaine respectifs qu'ils ont pu créer Final Fantasy VII. Hironobu Sakaguchi à créer un studio uniquement réserver au scène cinématiques du jeu, ce studio est basé à Honolulu à Hawaï. Les précédents Final Fantasy ayant tous reposés sur des graphismes 2D, le passage à la 3D ne se fait pas sans quelques appréhensions. Yoshinori Kitase soutient l'utilisation des techniques modernes d'infographie déjà utilisées dans d'autres jeux à l'époque car il craint que sa série fétiche ne soit mise de côté si elle ne s'adapte pas aux nouvelles normes en matière de graphisme. Mais l'équipe n'a alors aucune expérience de ces procédés. Afin de se familiariser avec les nouvelles techniques d'infographie, les programmeurs décident de mettre en place un petit jeu expérimental développé grâce à la station de travail Onyx de Silicon Graphics. Une démonstration du logiciel est faite au salon Sigrapph de Los Angeles en août 1995, appelé SGI , la vidéo présente une bataille entre des personnages de Final Fantasy VI et un golem, modélisés en 3D temps réel. Le logiciel présente des éléments interactifs ainsi qu'un système de caméra dynamique impressionnant pour l'époque. Cette expérience convainc l'équipe de développement d'utiliser cette technologie. C'est en raison de la grande quantité de mémoire requise pour stocker des vidéos de haute qualité utilisant des personnages en 3D et des images de synthèse élaborées, que Squaresoft décide d'utiliser le format CD-ROM, seul capable de répondre aux besoins du projet, en abandonnant la cartouche et par la même occasion Nintendo. Les musiques du jeu ne laissent pas indifférent le grand Nobuo Uematsu se charge de la bande-son, variée dans tous les thèmes, elle peut être douce, inquiétante, épique, rythmée etc.... Toutes ces musiques ont marquées les passionnés de Final Fantasy et je parie que certains d'entre eux sifflotent un petit air encore (c'est mon cas). Une petite anecdote, le jeu devait contenir des musiques chantées mais en raison des limitations de la Playstation une seule à était retenu c'est la légendaire One winged angel. Squaresoft se rattrapera en sortant plusieurs compilations. Avec une base solide comme celle ci le jeu ne pouvait qu'être bon ! Mais qu'en ai t'il vraiment ?

Que retenir à part que ce jeu frise la perfection ? Beaucoup lui reprocheront sa linéarité, ses persos super deformed et ses fautes de traduction, mais est-ce vraiment si important quand on sait que ce jeu est tout simplement magistral et que cette aventure ne vous laissera pas de marbre, il n'y a pas de doute foncez ! Attention si vous comptez vous le procurez, certains n'hésitent pas à surfez sur son succès en le vendant à des prix honteux pour un jeux de 15 ans faites donc attention.

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