Je n'aime pas les remakes. Souvent très paresseux, ils perdent presque tous le charme du jeu original en adoptant une approche plus réaliste. C'est donc avec une certaine appréhension que j'ai commencé ce FF7 Remake, d'autant que la démo m'avait pas mal refroidi. Après 40 heures de jeu pile-poil au compteur, force est de constater que je n'avais aucune raison de m'inquiéter : le monument est entre de bonnes mains.
Pourtant, c'était pas gagné : structure de jeu archaïque, textures ignobles (sérieusement, on est face à de la PS1 par moments, je n'exagère même pas...), début du jeu long et fastidieux après une première heure explosive... Puis, le chapitre 5 arrive et le charme opère. Les qualités du jeu commencent à réellement se montrer et un charme fou se dégage alors de chaque scène, chaque environnement. Tout cela culmine dans un chapitre 9 absolument jouissif avec des scènes vraiment mémorables. Mention (très) spéciale pour la meilleure bande-son qu'il m'ait été donné d'entendre dans un jeu vidéo, ainsi que l'attention toute particulière portée à la relation entre les personnages du groupe et les PNJ.
C'est en progressant dans ce FF7 Remake que je me suis rendu compte à quel point le jeu original est important, que ce soit pour la saga Final Fantasy ou le RPG japonais en général. Ses parti-pris scénaristiques et son ambiance post-apo bien cadre étaient vraiment singuliers à l'époque. Ce FF7 Remake est un superbe hommage, qui transcende le matériau d'origine et propose sa propre version des événements. Dire que j'ai hâte d'assister à la deuxième partie est un euphémisme. Bring it on!
+++ L'OST est magistrale, j'ai vraiment du mal à m'en remettre
+++ Le développement des personnages et de leurs relations
+++ Les meilleurs combats de boss qu'il m'ait été donné d'assister dans un RPG
+ Aerith, mon dieu Aerith...
+ Le système de combats est des plus jouissifs, une réinvention parfaite du tour par tour
+ Le chapitre 9 restera dans les annales
+ Un vrai parti-pris scénaristique couillu
-- Des graphismes inégaux (éblouissants en combat, assez risibles en dehors)
-- Quelques chapitres longs et hors-propos