Cette critique est plus une appréciation globale qu'une critique détaillée des deux jeux. Merci de votre compréhension.
En 2002, Final Fantasy X sortait en Europe. Une belle aventure, certes malheureusement avec pas mal de défauts, à commencer par un 50 Hertz qui faisait des ravages, avec des persos obèses et courant au ralenti. Ce fut très dommage car l'aventure valait le coup malgré tout , le jeu étant assez peu sujet à discussion sur son système de combat et d'évolution des personnages, différents des épisodes précédents. Le sphérier est toujours présent, et tant mieux, les rois de la customisation, notamment en mode " Expert" ( cela n'influence aucunement la difficulté du jeu) seront aux anges.Soyons clair, ce n'est pas un de mes Final Fantasy préférés dans mon cœur. Ça ne m'a pas empêché d'aimer le voyage proposé. Y rejouer m'a permis de mieux comprendre certains aspects que j’ai eu du mal à capter à l'époque. Certes, Tidus est à baffer tant son immaturité est agaçante, du moins au début. Car il s'arrange par la suite, heureusement, au contact de ses compagnons de route. Les combats aléatoires sont parfois agaçants de par leur fréquence, comme à l'époque. Il n'en reste pas moins qu'ils sont plus rapides qu'avant.
Ce qu'il faut comprendre par là, c'est que Square Enix ne 'est pas foutu des joueurs avec ce portage HD. La Vita sublime le tout, c'est beau, les cinématiques sont grandioses mais je n'aime pas le "lifting" de certains visages, comme celui de Tidus, qui fait bizarre. La synchro labiale est toujours autant aux fraises, mais c'était déjà le cas il y 12 ans. On appréciera les remix des musiques, généralement bien trouvés.
Ceux qui ont connu les anciens jeux seront ravis de retrouver Wakka, Lulu, Auron, Khimari et Rikku accompagnant Yuna dans son pèlerinage . Les nouveaux découvriront un RPG solide avec le premier jeu, le deuxième, sorti deux ans plus tard en 2004, bien que sublimé, est toujours autant sujet à polémiques. Et en plus, vous avez le droit en terme de contenu, à la cinématique faisant le lien entre les deux jeux, et le dungeon-crawler " Last Mission" de FF X-2, inédits en occident. Sans oublier les trophées.
En 2014, lorsqu'on voit les égarements que subit la franchise, notamment avec la trilogie FF XIII écrite au gré des vents, faire un ancien RPG a quelque chose de revigorant. Et je me dis qu'à l'époque, Square Enix savait écrire des histoires cohérentes (pour les massacrer par la suite). Alors quand on nous invite de nouveau à une nouvelle visite de Spira, de plus embellie de fort belle manière, ça ne se refuse pas.
Je réfléchis à une critique plus longue du premier jeu sur mon blog. Je vais voir. c'est vrai que je n'en ai jamais publié une digne de ce nom sur ce jeu.