Alors que la remake The Zodiak Age sort en se moment (et à quelque mois du portage de Dragon Quest VIII, comme si les sorties de 2006 se répétaient) voilà une occasion pour parler de l’original, un jeu vaste et ambitieux qui m’aura fait acheter une Play Station 2… et ainsi me décevoir.
Final Fantasy XII est un bon jeu, je comprends qu’on puisse l’apprécier. Mais de là à l’adorer j’ai plus de mal. C’est bien simple, se douzième épisode souffre de deux gros défauts :
Le premier étant le scénario qui n’a certaine pas été finit par Hayato Matsuo créateur du monde d’Ivalice. Si les première heures sont riches et bavarde, dès l’arrivé dans la mer de sable c’est le désert scénaristique (ah ah). Les personnages sont alors peu développé, les retournements de situations peu nombreux et c’est mal rythmé, bref on s’ennui. Déjà que l’histoire avec ses enjeux politique ne me parlent pas beaucoup il était difficile de pleinement rentrer dedans. En bref, l’histoire ne m’a pas accroché en dépit d’un univers immense et travaillé.
Le second défaut, et sans doute le gros, étant son système de combat. A mis chemin entre l’action et le tour par tour, les ennemis sont visible et les personnages agissent quand leur barre d’action est pleine. Mais pour ne pas à avoir à gérer tout se petit monde et ainsi gagner du temps et ne pas à avoir à bourriner X pour choisir Attaquer (alors qu’il suffirait qu’il y ait une touche d’attaque comme un Secret of Mana) il y a le système de Gambit ! Très bien pensé, ils ‘agit d’un éditeur d’intelligence artificiel. Par le biais d’action à acheter, l’on doit dire quelle action « B » doit être faite lors de tel événement « A ». Pour peu que l’on ait les Gambits nécessaires, on peut alors créer une IA qui se suffit : attaque, se soigne et ressuscite sans à avoir à toucher la manette ! Et c’est ça le problème, on ne joue pas ! Alors vous me direz que l’on peut jouer, mais dans se cas ça coupe le rythme et on bourrine X pour choisir Attaquer ou Soin…
Les environnements sont très vaste et si les premières heures sont déconcertantes à cause de se système de combat automatique, l’on finit par s’y accoutumer et avoir une certaine envie à évoluer, avoir de nouveaux Gambits et autre Permis pour de nouvelles compétences et équipements. Hélas le jeu tire en longueur avec une bonne cinquantaine d’heure, un dernier donjon sacrément long et labyrinthique, avec beaucoup de farming en combat auto… bref c’est l’ennuis aussi !
C’est bien dommage car les environnements sont nombreux et variés, très biens modélisés, truffés de détails, imposants, proposant une bonne liberté et de lieux annexes. C’est bien simple, l’arrivé dans la cité de Rabanastre m’a donné une énorme claque, sans aucun doute l’un des plus beau jeu de la machine. Et la musique n’est pas en reste, très orchestral. Tantôt super épique avec des cuivres, tantôt très douce et discrète à la harpe , flûte et piano. Bref, l’OST de Sakimoto est un pur plaisir.
Final Fantasy XII a les outils pour être un grand jeu, un Final Fantasy ambitieux qui n’a hélas pas eut le temps d’être finit.. Mais terriblement décevant entre son scénario peu trépidant et ses combats sans intérêt dans des lieux aux allures d'MMO. Un jeu magnifique à l’extérieur, mais qui sonne creux à l’intérieur...