Il fut une époque où rien que le nom Final Fantasy était la garantie d'un grand voyage vidéo-ludique. Final Fantasy c'était tout à la fois :
- Le visuel clinquant,
- Un système de jeu qui se ré-inventait au gré des épisodes,
- Des musiques qui nous transportaient,
- Et puis l'Histoire.
De cette folle licence et à part le visuel, il n'en reste que l'ironie dans Final Fantasy XIII :
- Un système de jeu qui joue à la place du joueur.
- Des musiques banales.
- Une histoire servit avec des cas sociaux dont on a aucune empathie pour leurs quêtes respectives.
Si les développeurs ne prétendaient pas (en plus pendant 20h) apprendre au joueur comment le jeu peut mieux jouer que le joueur lui-même, la pilule serait passée. Mais c'était trop pour SquarEnix qui réussit d'une bien belle manière à travestir le joueur en spectateur. Si innovation il y a, c'est certainement dans l'absolu paradoxe de prétendre nous livrer une œuvre interactive mais tellement égoïste.
Final Fantasy XIII est à l'image d'une vierge farouche qui se plaint perpétuellement de son associabilité mais qui ne cache pas sa préférence pour ses plaisirs solitaires.