Finalement...
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le 13 avr. 2010
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11
En tant que grand amateur de cette série et des RPGs en général, il me souffre d'écrire cette critique.
Square-Enix aime bien prendre des risques.
Final Fantasy, comme son nom l'indique, aurait du conclure la vie de Squaresoft, mais heureusement pour nous (et pour eux) ça l'a sauvé. Outre l'épisode dommage de Spirit Within forçant l'entreprise à fusionner avec Enix, elle a quand même réussi à s'imposer comme leader du genre (les JRPG).
Mais encore maintenant, elle aime bien faire des paris sur la santé de ses employés, et sur la patience des joueurs.
Alors oui, Final Fantasy 13, ça avait du chien lors des premières cinématiques. Surtout pour le premier "FF" sur console nouvelle génération (PS3). Square nous signait encore de superbes cinématiques et des premières scènes très prometteuses qui ont su contribuer à sa réputation.
Du coup on achète, on commence, on joue, on découvre, on se dit que c'est pas terrible, mais que "ce n'est que le début, ça va se lancer après"... jusqu'à la fin du jeu...
Je vais maintenant citer quelques points qui m'ont paru être les raisons de l'échec de ce jeu.
Par ou commencer ?
Des archétypes de personnages navrants dont les relations sont inintéressantes et pourtant durent des heures sans pour autant faire avancer d'un tsubo la trame de l'histoire (à croire que sauver leur vie et le monde est un problème secondaire à leurs problèmes personnels de jeunes sensibles). Sortez de vos sitcoms années 80 M. Toriyama ! (le jeu est très culture japonaise en ce sens)
Un système de combat très ennuyant, car on nous laisse jouer avec un seul joueur. "Oui mais on peut faire des stratégies", MAIS RIEN DU TOUT. Un seul joueur, limité par le tour-par-tour, ça fait des combats très trrrrrès redondants dans les phases "d'exploration" (ne retenez pas ce mot, j'y reviens).
Une histoire en tube. Voilà. Un loooong couloir de 40 heures ponctué d'histoires fiévreuses ou vous avancez vaille que vaille, sans exploration, sans marchands, sans aucun changement narratif, sans histoires annexes, sans exploration (2x), sans choix aucun !! Et la perte de la Map !
On découvre "heureusement" que le jeu est en deux parties. Enfin nous voilà dans une arène immense ou vous pouvez choisir le chemin que vous voulez pour atteindre des buts dans l'objectifs unique de "grinder" vos personnages. Pourquoi pas. Les challenges sont parfois démesurés (bonjour M. Montagne) et il faut user de patience et de stratégie pour défaire un boss quasi indestructible, et parfois on en croise un et on se dit "mais comment ils veulent qu'on fasse ?"
Mais, pour finalement se rendre compte que sans trame scénaristique, cette arène d'entrainement n'a que peu de sens, surtout si elle se trouve juste avant le boss de fin.
Boss,qui, après une autre quarantaine d'heures de grinding (en plus), et une confiance absolu en la puissance de mes personnages, m'a poutré en 3 tours...
C'est donc avec frustration, colère, et désarroi que j'ai finalement laissé tombé.
Ce jeu est l'exemple même d'une réussite marketing liée indubitablement à la légende du jeu avec pourtant une déception à la clé.
A l'instar de certains films, si le nombre de vente est immense, c'est une réussite, mais si les avis sont mauvais ?
Renommez-le et vous aurez obtenu un échec gigantesque, enfin, encore plus gros que l'actuel échec de ce jeu.
C'est encore plus affligeant de penser qu'après 12 épisodes (du canon principal), on peut se ramasser de manière si grossière, avec en plus le talent applaudi de sortir deux autres jeux identiques à la suite. Je me rappel hurlant et tapant sur les murs, c'est comme essayer d’empêcher quelqu'un de sauter pour la 3ème fois.
Après les pertes liées à ces jeux, Square-Enix s'est lancée dans une politique de vache à lait en laissant tomber la profondeur et le charme de ses créations pour de la super-production à gros budget/gros revenus (sans parler des réédition HD et des freemium téléphoniques). Mais après un jeu si amer dans la bouche des fans, "Square" est attendu sur le volet FFXV qui, prenant le contre-pied de FF13, n'a pas tout pour rassurer non plus.
Créée
le 12 déc. 2014
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