"I believe I can fly, I believe I can touch the sky..."

• Odyssée principale et épilogue terminés avec job DPS (level 60).


• Durée totale de partie sur FFXIV + Heavensward: 420 heures.
  Article illustré sur le blog.

----- Mise à jour du 09/08/19 -----
Bon, j'en suis finalement venu à bout donc je rajoute 1 point de plus sur la note. Après un sentiment de découragement sur les mécanismes MMO du jeu, j'ai pu retrouver la motivation et synchroniser les 6 zones. D'ailleurs, la dernière se fait facilement en suivant juste l'intrigue principale. La conclusion et l'épilogue se montrent bien sympathiques mais je retiens surtout l'apparition du guerrier des ténèbres et de son groupe qui seront familiers à ceux qui suivent le jeu depuis le début.

------ Critique du 22/07/19 -------
Un MMO aussi bon soit-il (et FFXIV, passé de paria à véritable poumon financier de SE en fait indéniablement partie), c'est un condensé de bonnes et mauvaises choses. Il y a 4 ans, le positif (l'exploration, la découverte) prenait le pas sur le négatif (le farming). Aujourd'hui en 2019, c'est un peu l'inverse qu'il se produit et la mécanique de progression de FFXIV ne m'amuse plus. Pourtant Heavensward n'est pas du foutage de gueule: les zones sont nombreuses et immenses. Par exemple, j'ai adoré gambader dans l'Avant-pays dravanien. L'extension n'a rien à envier à A Realm Reborn, en plus de proposer un récit bien plus passionnant, même si les fulgurances sont noyées dans un océan de farming. N'oublions pas enfin la grande nouveauté: les montures volantes! Quand j'ai appuyé sur la touche triangle pour voir mon chocobo ou mon armure magitek s'élancer dans les cieux, ça change tout, mais VRAIMENT tout. En effet, les zones étant calibrée pour cette fonction, elles sont plus grandes et donc plus laborieuses à parcourir au sol: mention spéciale aux îles flottantes d'Abalathia. Le problème pour avoir sa monture volante (et là on touche aux délires négatifs du MMO), c'est qu'il faut se synchroniser avec une bonne quinzaine de vents éthéréens parsemés dans toute la zone (ou à travers des quêtes qu'il faudra trouver bien sur). Résultat: ça prend un temps fou, comme tout le reste d'ailleurs. Et une fois une zone entièrement synchro pour profiter des cieux, n'espérez pas que c'est acquis pour les autres lieux. Il faudra tout recommencer pour la suivante. J'ai pu tracer l'épopée principale jusqu'au level 56. Ensuite (Ô joie...), le farming m'a attendu de pied ferme avec 2500000 point d'Xp nécessaires pour passer le 57. Il faut aussi se taper des dialogues bien culcul la praline pendant l'accomplissement de quêtes annexes (sans intérêts hélas). Ca se voit que Shadowbringers vient juste de sortir ce mois-ci: à chaque connexion, j'ai dû bourriner le bouton X pour passer la liste d'attente alors que d'habitude l'accès se fait sans mal. Il y a du monde en ce moment sur Eorzea et c'est pas un mal car j'ai pu apercevoir bon nombre de vieras magnifiques (la nouvelle race jouable). Oui, comme je l'ai écris plus haut, il y a beaucoup de bonnes choses dans FFXIV mais le temps et l'investissement nécessaire pour y accéder dépasse désormais ma motivation (200000 devises pour acheter la Regalia au Gold Saucer? Non j'y renonce.). Graphiquement, FFXIV commence aussi à tirer la patte même si ses textures fines compensent la modélisation "à la serpe" de ses environnements. Je terminerai par dernier point négatif: le casting de nos compagnons n'est pas à la hauteur. J'en ai eu marre de me coltiner cette tête à claque d'Alphinaud, alors que la belle Y'Shtola Rhul (l'égérie, la star du jeu quand même) se fait trop rare dans Heavensward. Ca ne m'aurait pas déplu de rencontrer aussi Zenos yae Galvus, ce méchant de Stormblood qui pète la classe. Mais le temps et surtout l'envie ne sont plus là.