Il commençait presque bien ce petit Final Fantasy XV, malgré des combats bordéliques au possible, on sentait comme un vent de liberté souffler sur la série avec des petites quêtes à faire un peu partout. On s'arrache un peu les cheveux sur la difficulté mal équilibrée quand on se retrouve face à des ennemis de niveau 30 alors qu'on veut juste faire une petite quête de niveau 10, mais au pire on repart faire autre chose en attendant que ça se tasse. Et puis très vite, le road trip de notre boys band ressemble plus à un trajet Orléans-Tours-Vierzon-Tours-Vierzon-Orléans-Tours-Tours-Vierzon qu'à un New-York-San-Francisco, avec ses aller-retours dans tous les sens sur une map qui ne contient qu'une seule ville et quelques stations services, et du temps passé en voiture à rien faire (même si les plus riches pourront profiter de déplacements rapides qui ne prennent que 5 minutes de chargement). Tout ce petit cirque au scénario bancal continue tant bien que mal et soudain c'est le drame. Pour boucler vite fait l'aventure, le jeu nous remets sur des rails et nous emmène droit en enfer dans une sorte de niveau façon survival-horror raté avant de se conclure par un final bof bof. Et loin des promesses d'un vrai RPG riche et ouvert, on se retrouve juste avec un Final Fantasy moyen et monté à l'envers.