Ah, les jeux de beat’em all des années 90… Ici, le scénario est édifiant : une (nouvelle) organisation criminelle vient s’installer dans Métro City. Le maire de la ville (oui oui, le maire) et ses amis vont aller les punir eux-mêmes, à main nues. Hé oui, on ne réglait pas les soucis de délinquance au kärcher, à l’époque, mais à coups de German Suplex. Bien entendu, on ne joue pas à ce genre de jeu pour la beauté du scénario donc, passons. On a donc le choix entre quatre personnages, plus ou moins fort et rapides. Et c’est parti pour six niveaux remplis de malfrats, de dangereuses jeunes femmes et de de teigneux voyous, le tout chapoté par un méchant boss. Curieusement (sauf si je suis un manche n’ayant pas tout compris au gameplay), l’avant dernier est clairement plus tenace que le boss final… Pour nous aider, des bonus et des armes blanches (qu’on perd aussi vite qu’elles sont rares) trainent ça et là. Assez bizarrement, on retrouve une certaine ressemblance entre Final Fight et Street of Rage, du concurrent Sega, tant en terme de niveaux (la rue, le bateau, l’usine, l’hôtel particulier) que de bonus (le cassage de bulldozer semble être un grand classique). Rien de bien méchant, cela dit, mais ça fait parfois un peu sourire. En même temps, on ne le répètera jamais assez, on est là pour casser du méchant, quel qu’il soit. On regrettera d’ailleurs un léger manque de variété dans le nombre d’ennemis : grosso modo, on retrouve toujours les six même, qui changent de couleur parce que bon, faut pas déconner non plus. Cela dit, les sprites sont énormes, colorés, c'est visuellement assez agréable. Et puis, voir le maire de la ville mater les voyou à coups de marteau pilon, ça n'a pas de prix!
En somme, un jeu sympa auquel on a encore aujourd’hui plaisir à jouer (en passant), même s’il n’y a pas non plus de quoi se relever la nuit ou y passer des jours et des heures.