Fire Emblem: Path of Radiance par Decast

Ce jeu entier a été réalisé en 3D mais même si les graphiques sont beaux, ils restent assez basiques. Lors des combats, on peut avoir une petite animation au moment où nos personnages se battent. Et il y a également quelques cinématiques qui sont bien faites.
Concernant la musique, c’est à peu près pareil. Elle reste basique, mais n’est pas pour autant mauvaise. Chaque musique est appropriée à l’ambiance. Seulement, ça ne nous marque pas l’esprit, donc ça ne casse pas des briques… C’est très dommage !

On commence l’histoire avec Ike, jeune homme faisant partie d’une bande de mercenaires dirigée par son père. Lors d’une mission, la population de Crimea se fait attaquer par l’armée de Daein. Les mercenaires vont alors y participer pour défendre le peuple de Crimea, et c’est pendant un combat qu’ils trouvent une jeune femme qui prétend être la fille du roi qui est décédé lors de la guerre. Ne désirant travailler que pour ceux ayant de l’argent, ils décident de se mettre à son service. Mais très vite, ils apprirent que le royaume de Daien souhaitait récupérer la princesse… Les mercenaires décidèrent alors de voyager vers Gallia pour y trouver refuge. Ce pays est assez particulier car il est gouverné par des Laguz, personnes pouvant se transformer en animaux.
Lors du trajet vers Gallia, un terrible drame eut lieu… Le père d’Ike se fit tuer par le Chevalier noir. Malgré la tristesse et la douleur, notre héros reprend alors le flambeau, devenant de ce fait le chef des mercenaires. Mais les problèmes seront loin d’être finis car certains mercenaires refuseront de se mettre sous les ordres d’Ike car ils le trouveront trop jeunes et pas assez mature. Ils ne seront plus qu’une poignée de personnes pour protéger la princesse… Arrivés à l’empire de Gallia, ils déchantèrent tous car le pays refusait de les aider. Ils avaient peur que le conflit n’arrive jusqu’à eux. On conseilla à notre petite troupe d’aller vers Begnion, ce qu’ils firent immédiatement. Par la suite, on apprendra qu’Ike aura le soutien de l’apôtre de Begnion, ce qui sera le point de départ pour former une armée permettant de reprendre les terres de Crimea.

Fire Emblem : Path of Radiance est un jeu structuré de façon assez particulière, mais simple. Il est découpé en trente chapitres qui se déroulent toujours de la même façon : une discussion avant la bataille, le combat, une autre discussion après la bataille et la fin du chapitre. Entre chaque, on a accès à une base pour faire des achats, renouveler son équipement ou encore pour attribuer des compétences qui se déclencheront aléatoirement ou sous certaines conditions, lors des combats. C’est assez dommage que les chapitres s’enchainent les uns après les autres sans qu’il n’y ait de quêtes annexes. Car, en effet, si on a du mal pour faire une mission, on ne peut pas retourner en arrière afin de gagner de l’expérience. Il y a seulement quelques cartes annexes qui sont disponibles en finissant le jeu. Ce qui n’est, à ce moment-là, plus très utile…

Nous avons parlé précédemment du système de découpe du jeu. Mais nous ne nous sommes pas encore intéressés aux combats. Ceux-ci fonctionnent au tour par tour où chacun déplace ses unités l’une après l’autre. Sur les cases bleues, on peut s’y déplacer. Sur les oranges, au contraire, on peut attaquer. Nos personnages sont définis en différents types. Soit ils utilisent des épées, soit des haches, ou alors des lances. Chaque catégorie est faible et efficace contre une autre. En effet, cela fonctionne de manière assez simple. L’épée bat la hache, la hache bat la lance et la lance bat l’épée. Ces données sont très importantes lorsqu’on réfléchit à une stratégie car il est possible de perdre la partie juste en les oubliant !
Il y a d’autres types de personnages qui s’ajoutent aux « guerriers ». Ceux utilisant la magie noire et blanche. Ainsi que ceux qui peuvent se transformer en animaux. Cette dernière catégorie est un point particulier et original de Fire Emblem. Le jeu que nous présentons est le premier de la série à présenter cette originalité. Ces personnages pouvant se transformer en animaux ont le choix entre le chat, le tigre, l’aigle, le corbeau ou le dragon. Et parmi tous ces types de personnages, chacun a une classe et chaque classe à une particularité. Par exemple, le bretteur, rapide et maniant l’épée. Ou alors les cavaliers et les chevaliers-wyrms.
Ce qui est intéressant lors des combats, c’est que l’on peut parler à certains ennemis, mais uniquement avec des personnages spécifiques. Il peut également y avoir des unités qui apparaissent sur le champ de bataille : des personnages de soutiens ou de renforts, avec qui on peut avoir des interactions. On peut aller jusqu’à les recruter. Nous trouvons cela original et très intéressant car on peut ainsi personnaliser son armée à son grès ! En parlant d’interactions, nous nous devons de citer les items. Ceux-ci sont utilisables sur soi ou sur ceux autour de nous. Et on peut avoir des interactions avec eux. Cela peut nous soigner et augmenter nos stats, ce qui est loin d’être négligeable ! Il vaut mieux mettre toutes les chances de son côté pour finir ce jeu est assez difficile (trois niveaux de difficultés possible), du principe que si l’un de nos personnages meurt, il ne peut pas revivre. Et donc, si l’on souhaite tous les garder en vie, il faut reset à fond… Ce qui n’est franchement pas pratique, même si cela rend le jeu plus réaliste ! Sans compter ces reset à répétition, comptait 25h-30h pour finir le jeu. Vous serez aidé par votre héros qui est votre personnage le plus fort. Voire, trop. Nous avons réussi à finir plusieurs chapitres, juste avec lui… Ce qui est vraiment dommage car nous souhaitions utiliser tous nos personnages ! Ceux-ci se dénombrent aux environs de quarante. Très peu sont importants et ont un rôle dans l’histoire. Et seulement cinq ou six sont dirigeables. Malgré cela, nous avons trouvé qu’ils avaient sacrément la classe… Ils sont tous charismatiques et intéressants, un vrai bonheur !

En résumé, Fire Emblem : Path of Radiance, jeu aux nombreux personnages nous permet de mettre en place de véritables stratégies avec une armée personnalisée à chacun. La difficulté, même si elle est assez élevée, donnera du challenge aux plus téméraires !