Fire Emblem: The Sacred Stones par Tapmol
Une excellente suite à Fire Emblem (tout court) sur GBA. Le jeu est plus facile, mais corrige beaucoup des raideurs du premier opus.
Par exemple, le joueur n'est pas obligé d'enchaîner les niveaux de l'intrigue principale à la suite, il peut maintenant aller se battre contre des monstres sur la carte, ou dans la Tour de Valni ou les Ruines de Lagdou, lieux de grinding d'expérience par excellence.
On peut aussi retourner dans les lieux qui proposaient des magasins, pour acheter des armes entre deux scénarios, et ce sans avoir à tenir avec des vieilles croutes en attendant la prochaine échoppe.
Quand au mode histoire au sens strict, les scénarios sont assez variés, et un embranchement permet d'avoir 2 versions pour une dizaine de scénarios. Toutefois, le jeu risque de perdre en rejouabilité, puisqu'une fois le jeu fini en suivant les deux chemins, on aura moins envie de se relancer dans l'aventure que pour Fire emblem premier du nom, qui proposait deux aventures, que l'on pouvait refaire en mode difficile, et certains scénarios optionnels ou alternatifs très durs à obtenir.
Sur le gameplay, maintenant, on note quelques autres changements, surtout au niveau des classes. On appréciera l'arrivée de plusieurs nouvelles classes évoluées, dont le grand chevalier, ou le chevalier mage, de 3 sous classes (des personnages qui doivent franchir 10 niveaux pour ensuite atteindre le niveau d'un personnage de base) qui pourront donc traverser 50 niveaux et devenir des gros bills aux amphets, ou encore d'un petit personnage bien spécial du nom de Myrrh, qui a une légère particularité.
De nouveaux ennemis viennent aider les traditionnels soldats, j'ai nommé : les monstres.
Les streums, une dizaine de types différents, reprennent les classiques de la fantasy, comme la gargouille, le squelette, le zombie ou le centaure (pas d'orcs ni de gobelins par contre !), et accentuent l'aspect fantastique de l'histoire.
En bref, une bonne suite, mais qui n'efface pas pour autant son aîné de notre souvenir !