Typiquement le genre de jeu qui traîne depuis la nuit des temps dans ma ludothèque (en gros 15 ans) et dont je ne suis toujours pas lassé alors que je suis hyper loin de m'être réellement consacré à le finir et que je boucle sur les mêmes bolides, circuits et cascades depuis ma découverte de ce jeu un beau jour de 2008.
Il paraît qu'il y a un mode carrière, j'aurais peut-être pu songer à m'y consacrer si je n'étais pas tombé sur les cheat codes qui permettent de tout débloquer, y compris ce bus scolaire et cette putain de Flatmobile avec laquelle j'ai sillonné inlassablement la plupart des circuits, City Central 1 en tête de liste (j'étais tellement refait le jour où je l'ai découvert), explosant avec une jouissance malsaine tout ce qui trouvait sur ma route, en l'occurrence d'autres pilotes, avec, pour le coup, un nom, un visage et une personnalité qui leur sont propres (ce n'était peut-être pas nécessaire, mais ça ajoute au côté immersif du truc et aide un peu plus le jeu à se faire nom, surtout qu'ils ont une certaine classe et un certain charisme, même si, au fond, peu importe à qui est ce tas de ferrailles que j'ai envoyé valdinguer, qui j'ai expulsé de sa bagnole, et qui, pour citer le jeu, j'ai « mis en pièces ») !
Le jouissivement débile mode cascade (bordel mais qui est le génial crétin qui a inventé tous ces trucs ?) aurait également pu me faire passer plus de temps sur ce supposé mode carrière.
Y a aussi le mode derby sur lequel je n'ai pas passé plus de temps que ça, faut dire que je le trouve moins fun que les cascades et les courses uniques en Flatmobile, mais plus que sur le mode carrière en tout cas !
Et en plus de ça, le jeu se permet d'avoir des graphismes qui piquent à peine aujourd'hui (alors qu'on est loin des sommets du genre de cette génération) et une OST de très bonne qualité qui m'a, à l'époque, permis de faire pas mal de découvertes. Elle s'était même ajoutée à ce que j'écoutais en temps normal.
Non franchement, on s'en bat pas un peu la race du mode carrière ?
L'expression « génial crétin » n'est pas de moi, un bonbec à la personne qui trouvera la réf.