Consternant à quel point le pompeux fait s'extasier les gens pour du vent. Car oui, ce jeu, dans son gameplay et dans sa finalité, ce n'est que du vent. Et des pétales de fleurs.
Essayant vainement de dépasser l'embarras face au jeu, j'ai essayé d'imaginer, de rêvasser, de dépasser en vision la simplicité de l'expérience. Peut-être qu'au terme de ce bête pilotage de fleur injouable (au demeurant) dans un niveau quasi vidé de relief et de graphisme il y a autre chose. Peut-être qu'en réunissant tous les pots de fleurs, le jeu proposera un changement de gameplay renversant justifiant les notes extatiques de la presse. Rien n'y a fait : j'ai failli mourir d'ennui, me suis rappelé que je perdais mon temps, que la vie est si courte, que je veux voir le monde et aimer mon prochain. Ainsi, sans autre forme de procès, j'ai pressé le Alt - F4 du retour à la vie.