En 2003, c'est à dire il y a 13, et bientôt 14, ans (si si, vous êtes vieux), sortait Forbidden Siren. En France, face à des survival horror tel que Alone In The Dark, Resident Evil et autres Silent Hill, le jeu ne marche pas trés bien. D'ailleurs, il n'y a qu'au Japon qu'il rencontre un vrai petit succés qui lui vaudra même 2 suites. Revenons sur le premier jeu.
Le titre démarre sur les chapeaux. On y voit un jeune homme asiatique tomber sur une mystérieuse cérémonie, fuir et se retrouver face à un policier visiblement possédé. Et le jeu commence, il faut fuir le policier. Alors on court, on entre dans le premier bâtiment que l'on croise, on se rend compte qu'il y a une clé sur la table. Et pour la prendre : il faut ouvrir un menu, sélectionner "prendre clé" puis s'en aller en courant jusq'au camion, ouvrir le menu pour sélectionner "Ouvrir porte", puis de nouveau l'ouvrir pour "Insérer clé" puis une nouvelle fois pour "tourner clé". Ouais, l'interface n'est pas ce qui caractérise au mieux le jeu.
Pour autant, on a fait tout ça avec un policier fou sur les talons et on a eu de l'adrenaline dés le départ. La suite, c'est l'apprentissage du "Slightjack" qui permet de voir à travers les yeux de ses alliés et de ses amis. Concrétement, on cherche la bonne "fréquence" et on l'enregistre pour la reprendre au fur et à mesure de l'avancé. Sachant qu'on ne peut pas réellement se défendre, on est ici devant un jeu d'infiltration horrifique plus qu'autre chose. Et la difficulté sera bien présente, les missions étant d'ailleurs globalement assez courte car vous devrez les recommencer de nombreuses fois chacune. Et comme le jeu est trés sombre, autant dire que ce n'est pas franchement une partie de plaisir.
Mais c'est bien grâce à tout cela que le jeu parvient à être effrayant et qu'il fonctionne même si, par de nombreux aspects, il se montre assez bancal ! Un titre à redécouvrir aujourd'hui donc !