Basiquement et pour la faire courte : Forgive me Father est un FPS basé sur le moteur de Doom II dans l'univers de Ctuhlhu avec une pâte graphique inspirée de Darkest Dungeon. Donc on a un bon défouloir assez jolie, sans prétention, dans une ambiance mi-horrifique mi-nanard avec tout un tas de références disséminées un peu partout, allant de Carpenter à Doctor Who, en passant par Shining ou Twin Peaks.
L'histoire (qui n'est guère plus développée que dans Doom II d'ailleurs...) est un prétexte pour courir à toute allure dans les niveaux en explosant des saloperies sur du trash-metal. Les missions sont étonnamment très variées pour un FPS du genre, on progresse tantôt dans des couloirs d'hôtel étriqués, tantôt dans des grands espaces forestiers baignés par une lune rougeâtre, on enchaînera également des phases de plateforme, des puzzles, et des boss avec chacun une mécanique clé. Le bestiaire quant à lui est très bien fournis (zombie, mutant, monstre-tentacule, bestiole volante, ect ect), et c'est avec une joie non-dissimulée qu'on les réduira en morceau avec des armes personnalisables et terriblement létale via un arbre de talent ! Et on a même droit à des capacités spéciales pour nous sortir de la merde. Le jeu propose aussi d'incarner deux personnages, un prêtre, et une journaliste, mais hormis leurs aptitudes, il n'y a pas la moindre différence entre eux (dommage).
Une bonne surprise indé, cependant je déplore un manque d'équilibrage pour les armes et les perks de l'arbre de talent (y'en a qui servent juste à RIEN), une difficulté pas toujours bien dosée (surtout le boss poisson), une DA superbe mais les ennemis se fondent souvent dans les environnement ce qui rend leurs identification super pénible dans certains passages, et le dernier quart du jeu que j'ai carrément trouvé répétitif, long, moche et peu inspiré, là où le reste est vraiment beau et immersif.