froid dans le dos

Dans la vie, au lieu de se déclarer vaincu, il vaut parfois mieux reconnaître que quelque chose n’est tout simplement pas fait pour soi. J’avais installé Frostpunk dans le but de sortir de ma zone de confort et de m’essayer à un jeu que je savais difficile. J’ai passé plus de huit heures à tenter de survivre, sans jamais réussir à dépasser les 30 jours. Pour ceux qui ne sont pas habitués aux jeux de gestion, Frostpunk est extrêmement âpre et stressant à la fois. Je n’ai ressenti qu’un profond malaise en voyant toutes les jauges du jeu virer au rouge. Il faut constamment garder un œil sur le niveau de charbon, de bois, d’acier et de nourriture, tout en gérant le mécontentement de sa population, qui tombe rapidement malade.

Cela me rappelle mes débuts dans Dark Souls, où j’ai passé presque 20 heures dans la première zone (Undead Burg jusqu’au duo de gargouilles). Cependant, From Software avait réussi à me faire entrevoir la lumière au bout du tunnel. Chaque point d’expérience me faisait progresser. Je n’ai pas eu cette sensation en jouant à Frostpunk, où j’avais parfois même l’impression de régresser.

Je sors légèrement amer de cette expérience, car je sais que mon esprit obstiné me poussera à relancer ce jeu tant que je n’aurai pas vu défiler les crédits de fin. Mais à quel prix ?

À suivre, donc...