"Espace, frontière de l'infini..."
FTL, cet OVNI...Promis ce seront les deux seuls acronymes de cette critique. Mais tout de même. Dans le monde du jeu vidéo, à sa sortie, Faster Than Light faisait tout de même office d' "Objet Vidéoludique Non Identifié"...Au milieu des grosses productions, un petit jeu indé se fait une jolie place en proposant des mécaniques qui n'existent plus depuis des lustres : graphismes 16 bits assumés, mécanique de semi tour par tour, et surtout difficulté extrême, Faster Than Light semble sortir tout droit des années 90.
Le principe est simple : à bord d'un petit vaisseau découpé en salles stratégiques (poste de pilotage, infirmerie, réserve d'oxygène, poste de tir...) vous devez traverser les galaxies. Pour ce faire, 3 membres d'équipages à répartir dans les fameuses salles pour faire fonctionner le vieux coucou interstellaire. En attendant de recruter de nouveaux membres, il faut donc bien choisir leur répartition. Outre l'inévitable pilote sans qui vous ne pourrez pas quitter la zone où vous êtes, un homme au poste de tir améliorera la précision de l'armement, un autre au contrôle des boucliers permettra à ceux-ci de se recharger plus vite etc.
Telle une puce, le jeu vous propose de progresser sur une carte stellaire en faisant des bonds d'un point à un autre. A chaque arrêt, un événement aléatoire. Combat, marchand, épave à visiter, station à sauver d'une attaque de pirates, les situations sont multiples et souvent dangereuses, obligeant à faire les bons choix... On s'amuse beaucoup, on rage parfois, criant au complot intergalactique et au mauvais sort... Car oui si FTL (oups un acronyme...) est si difficile c'est aussi parce que la chance, ou plutôt le hasard, complique fortement votre voyage. On a beau avoir tout prévu, il arrive parfois qu'un détail fasse capoter votre expédition.
Mais un voyage spatiale devrait-il être totalement prévisible ?