Fuel inaugure un nouveau critère pour juger de la qualité d’un jeu : sa présence dans le « Guinness World Records ». Avec ses 14 400 km² de terrain ouvert, l’éditeur Codemasters propose l’environnement le plus vaste de l’histoire du jeu vidéo. Certes, mais à quoi peut bien servir ces grands espaces ? A faire des courses de motos, de quads, de buggies, de 4x4…
Le seul intérêt du titre ne réside pas non plus dans sa taille. La compétition peut vite être perturbée par des mini-catastrophes naturelles : orages, tornades, tempêtes… Le réchauffement climatique a bien eu lieu et les rescapés n’ont rien d’autre à faire qu’à organiser des courses aux environs d’une épave de pétrolier, d’une centrale nucléaire ou encore d’une ville engloutie.
Avec Fuel, le joueur découvre un sentiment de liberté inégalé dans ce genre de simulation. Il peut aller où il veut. Compétition ou balade « champêtre », c’est à lui de décider. Par contre, si son vœu le plus cher est de parcourir les 14 400 km² de terrain, Fuel risque aussi d’entrer dans le Guiness comme le jeu de course le plus ennuyeux.