Try, die, repeat. Again, and again, and again, and again...

Quand on joue depuis longtemps, on n’a pas envie de se faire entendre dire « ouais, tu vas voir, ce jeu c’est pas pour tout le monde. C’est difficile et seuls les meilleurs pourront en voir le bout ». Ni une, ni deux, de toute sa morgue de Vrai Gamer aguerri, le vieux briscard se dit qu’on ne lui fait pas et part, la fleur au fusil, avec toute la confiance d’un jeune français découvrant pour la première fois les alentours du Verdun de 1914.

Furi est une montagne escarpée. Pas très haute et pas très difficile à grimper mais pénible. C’est surtout qu’on a le sentiment de voir en permanence où se situe la difficulté, quelles méthodes utiliser pour passer à la pente suivante, mais dès qu’on fait une petite succession de faux pas, on repart TTTOOOUUUTTT en bas et faut se retaper TTTOOOUUUTTTEEE l’ascension qui dure des plombes, surtout à cause de passages répétitifs, ennuyeux, pas difficiles mais ultra lourds.

Parce qu’on ne me fera pas croire que tous les boss sont géniaux et que tous sont une expérience incroyable. Nan parce que parmi les sept que j’ai combattu en mode normal, il n’y en que deux qui ont été vraiment pénibles, un long et les autres… bah c’est surtout de l’apprentissage et un peu de répétition mais pas grand-chose de génial. Pas d’évolution, pas de combo à débloquer, pas de gameplay à approfondir, uniquement un timing à parfaire et surtout une succession de patterns à apprendre.

A quoi se résume Furi ? A faire tourner le joueur qui doit éviter et tirer ad nauséam, pour ensuite passer à une autre phase sur laquelle il bute parce qu’il a recraché les dash et tirs comme un couillon pendant dix minutes… Voilà, merci et bonsoir. Les designs sont pas tops, les musiques se ressemblent toutes, graphiquement c’est sommaire, nan vraiment c’est sympa quand on y arrive mais ennuyeux et redondant la plupart du temps.