The name is Knight, Gabriel knight.
Knight. Gabriel Knight. Un "nom" du jeu vidéo était né. Quelle révolution ce point and click pour l'époque. Un héros torturé, sorte de poète maudit : fauché, beau gosse, peu scrupuleux, à la voix suave ET propriétaire d'une boutique de vieux bouquins "straight in New Orleans" voilà qui vous pose votre bonhomme.
Dès la cinématique d'intro, on sait que le scénario du jeu sera différent. Plus mature, plus "noir" aussi, surtout avec son histoire de meurtres sauvages sur fond "Vodoo".
Aux manettes, on retrouve Jane Jenson question scénario. Derrière son visage bon teint, cette grande dame est quand même responsable de plusieurs jeux de l'âge d'or de Sierra, dont les fameux Phantasmagoria ainsi que le très bon Gray Matter.
Découpé en jours, le jeu suit donc Knight dans son enquête sur des meurtres Vaudou, afin qu'il puisse sortir un best-seller sur le sujet.
A travers une cohorte de personnages hauts en couleur (et aux doublages VO bien souvent superbes), Gabriel va s'impliquer de plus en plus dans son enquête jusqu’à se rapprocher dangereusement des coupables, mettre son entourage et sa propre vie en danger, ainsi que se découvrir une origine insoupçonnée...
Le ton mature, les énigmes complexes et relativement logiques, l'humour "décale" font de jeu une belle aventure vidéo ludique, même aujourd'hui.
Attention, cela reste du point and click ! D'où de nombreux aller et retours, de nombreux dialogues, une progression linéaire (évidemment) mais qui vaut largement le détour.
A essayer. Comme un bon polar.
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