Dans la peau d'un concepteur de JV : la Classe !
Game Dev Tycoon est un jeu mêlant simulation et gestion dans la peau d’un développeur/éditeur de jeu vidéo sorti en décembre 2012.
Nous sommes lancé directement dans le bain, seul au monde, dans un garage et devons développer/éditer des jeux vidéo via différents outils de conception, et ce, pendant 35 ans afin de passer par toutes les étapes historiques des années ’80 jusqu’à aujourd’hui (et un peu plus).
Donc, sans employé et avec peu de moyens, on tâte les peu de possibilités qui nous sont offertes pour sortir un jeu qui aura peut-être le mérite de faire grandir notre petite start-up. A force de compréhension de nos possibilités, du perfectionnement d’un nouveau moteur de jeu après moult recherches, nous commencerons gentiment à gagner assez d’argent afin de pouvoir déménager dans des locaux plus professionnels et plus grands. Qui dit plus grands locaux, dit plus d’employés ! En effet, la clé de la victoire et d’avoir assez d’employés afin que ces derniers ne s’épuisent pas totalement pour que la qualité du soft que nous voudrons sortir en pâtisse.
D’ailleurs, quid de la réalisation du soft ?
Pour commencer, nous devrons choisir un titre de notre futur soft (qui peut être une suite ou une extension ; encore faut-il avoir réalisé la recherche nécessaire). Choisir la(les) plateforme(s), le style de jeu (Action, RPG, Casual,…) et le thème (Fantasy, Espionnage, Détective, Militaire,…) mis en évidence parmi une bonne 50aine à choix.
Ensuite vient la conception pure et dure et cela, très simplement en 3 étapes de développement où nous devrons assigner nos employés (et nous-même) dans les domaines de prédilection passant du Gameplay ou au Son, par exemple, afin que le soft qui est sur le point de sortir nous apporte la note maximal (10).
Bien évidemment, le côté marketing et les conventions de jeux vidéo nous permettront de faire vendre plus d’opus et ainsi rapporter nettement plus d’argent. Encore qu’il faudra savoir jauger entre la somme à investir dans ces options de ventes pour ne pas finir en perte sur le soft en question.
Addictif et bien pensé, GDT ne donnera pas de fil à retordre. Malgré que la gestion semble facile en début d’aventure où nous n’aurons qu’à gérer un personnage, il s’avérera un peu « plus » ardu de gérer notre grosse entreprise en fin de partie avec 7 personnages à gérer. Par ailleurs, c’est un vrai plaisir de pouvoir être dans la peau d’un concepteur de jeu vidéo et quel plaisir de sortir un « Final Bangtasy » où la critique s’élève à 9.75 et engendre plus de 40M de bénéfices.
En somme, un très bon jeu.
D’ailleurs, rien à voir avec la critique en tant que tel, mais un fait à savoir qui n’est pas anodin et reste pour le moins sympathique. Les développeurs du jeu ont implémenté un système unique contre le piratage. Patrick Klug, fondateur du studio, savait que le jeu serait présent sur les réseaux Peer To Peer. Celui-ci a donc délibérément envoyé une version du jeu sur les sites de partages illégaux. Cette version permet de jouer à l'intégralité du jeu mais au bout d'un laps de temps, le studio virtuel est condamné à faire faillite car les clients piratent massivement ses jeux vidéo. Le joueur reçoit alors le message suivant :
Finalement, le joueur ayant piraté le jeu voit son studio perdre de l'argent progressivement jusqu'à la faillite4.
Tellement bien pensé.