Le jeu dans le jeu dans le jeu dans ...

Gamedec faisait partie de ces jeux gratuits de l'EGS (Epic Game Store) qui m'avait fait de l'oeil, vendant une histoire dans un monde virtuel futuriste que je me devais donc de tester.

Au terme de toute cette aventure, la conclusion est mitigée.

D'un côté, le jeu est beau. Sans être doté d'une DA mémorable ni de graphismes à couper le souffle, le jeu dispose de sa patte graphique et de son esthétisme.

Le gameplay est agréable sans être mémorable, plusieurs jeux nous permettent de faire des minis-actions et rajouter parfois des petites mécaniques qui renouvèlent un peu.

Cela dit, comme dit dans d'autres critiques, le cœur de ce jeu reste sa narration. Et celle-ci sait se montrer efficace. On se laissera porter dans ses différentes enquêtes a la complexité grandissante (mais jamais vraiment grande) qui se suivront avec un fil rouge en trame de fond.

C'est pour moi le gros point positif et négatif de ce jeu. Positif car il réussit à rendre un univers crédible, installe une ambiance, nous fait voyager et prendre conscience de son monde au fur et à mesure. Les premières enquêtes sont intéressantes et les points de compétences, débloqués en fonction de vos façons de répondre, ancre votre personnage dans la personnalité que vous voulez lui donner.

Son gros point négatif aussi parce d'une, ces dits points de compétences sont un peu hasardeux et vous frustreront quand il s'agira d'en récolter un certain type pour débloquer une compétence (et que ce n'est pas le type que vous incarnez).

Et de deux, parce le jeu finis par devenir inutilement compliqué au bout d'un moment, notamment lorsque le fil rouge finis par devenir le point central de l'histoire. On enchaîne alors les dialogues les plus alambiqués et on finis par ne plus rien comprendre. Un PNJ répondra d'ailleurs a la fin à toute nos interrogations, aveu de faiblesse de sa propre narration.

En somme, Gamedec est un jeu sympathique et suffisamment court pour ne pas être répétitif mais il finis quand même par lasser vers la fin, la faute a une narration qui part trop loin.

On aurait aimer juste quelques enquêtes et une fin moins tordu, en tout une qui soit un peu moins capillotractée.