Il y a un plaisir assez curieux et franchement régressif à tronçonner du locuste dans la joie et la bonne humeur. Les développeurs l'ont bien compris et s'en donnent à coeur joie en orchestrant des séances de boucherie collectives assez dantesques. Nonobstant ces considérations génocidaires, le jeu enchaine les niveaux variés, d'une grande beauté, pourvus de forts jolis effets de lumière et une profondeur de champs assez folle. Que l'ont soit dans un laboratoire de recherche un peu glauque balayé par la pluie, sur un lac acide ou dans le bide d'un vert géant, le jeu parvient à se renouveler constamment pour offrir des séquences d'anthologie. J'ai même réussi à convaincre ma chère et tendre, habituée à des univers légèrement plus doux et subtiles tels qu'Animal Crossing et Alexandre Ledermann, de me rejoindre sur quelques sessions coop bien sympathiques et célébrer la tendresse de notre amour autour d'une boucherie de locustes... <3