Ghost of Tsushima, une des dernières exclusivité PS4, et que PS4 pour le moment.
A l’écriture de cette critique, je ne savais pas comment l’aborder.
Ce jeu était pour moi une vraie et belle agréable surprise, cependant, je ne peux lui mettre la note maximale, Ghost of Tsushima est vraiment loin d’être exempt de défauts, et ces derniers entachent tout de même un peu l’expérience globale de jeu, qui est franchement très bonne hein, pour moi ce jeu est vraiment excellent !
Découvrez ma critique en vidéo ici.
Je dois vous avouer que le studio Sucker Punch est un studio de développement de Sony que j’apprécie assez particulièrement grâce à leur très belle saga inFamous, que j’aimerai vraiment revoir même si je pense qu’il y aura une sorte de suite à Ghost of Tsushima. Quand ce jeu a été annoncé, j’étais très intrigué par la direction dans laquelle se dirigeait Sucker Punch avec ce nouveau jeu, cette nouvelle saga.
Et je dois dire que je suis extrêmement et agréablement surpris au final par ce monde ouvert dans le Japon de 1274. L’ambiance de l’île de Tsushima, et de ses Samuraï qui se fait totalement envahir par l’empire Mongol, est vraiment magnifique et magistralement bien retransmise. Cette ambiance est très bien retranscrite via des graphismes très corrects voire magnifiques à certains endroits.
Que serait un très beau et sa magnifique ambiance sans une histoire extrêmement travaillée qui permet d’appuyer l’ambiance du titre ?
Et bien ici c’est tout de même une des plus grosses déceptions du jeu. En effet, l’histoire peine à convaincre et reste très très très simpliste.
“En 1274, l'armée mongole dirigée par Khotun Khan, cousin fictif de Kubilai Khan, accoste sur les plages de l'île japonaise de Tsushima face à 80 samouraïs dirigés par le Jitō de l'île, le Daimyo Shimura, et son neveu Jin Sakai, recueilli et élevé par ce dernier à la suite du meurtre de son père et du décès de sa mère, sœur du Daimyo Shimura. Les samouraïs sont facilement balayés par les Mongols qui ont l'avantage du nombre mais disposent aussi de l'expérience de Khotun Khan qui a étudié le code d'honneur et les tactiques des samouraïs afin de les retourner contre eux. Jin Sakai est laissé pour mort à la fin du carnage.”
Évidemment notre héros, que nous contrôlons, nommé Jin Sakai, va être secouru par une voleuse au nom de Yuna. Avec son aide, ainsi que d’autres alliés que nous rencontrerons lors de l’aventure, alliés tous différents les uns des autres, comme Ishikawa, un grand archer, Norio ou encore un moine guerrier
Vous l’aurez compris, nous sommes clairement dans une histoire de revanche et de domination de l’île de Tsushima, histoire beaucoup trop classique et qui n'apporte que très peu de bouleversements, enfin plutôt des retournements de situation.
On va donc devoir constamment tuer des mongols, que ce soit des camps ennemis, ou dans les missions, qu’elles soient secondaires ou principales. Le jeu, pour les camps, nous propose deux façons de jouer, la façon du fantôme, qui déshonore le code des Samurai, ou façon Samurai, c’est-à-dire de façon assez bourrine. On est dans un gameplay qui peut s’assimiler à de l’Assassin’s Creed, soit en furtivité, soit en combat. Le problème avec le mode infiltration étant l’IA qui, à l’instar des AC, est assez conne / bigleuse par moment. Alors qu’en mode combat, le jeu nous propose un gameplay un peu plus poussé grâce aux postures qui permettent de faiblir les différents types d’ennemis que l’armée mongol possède.
Le jeu nous propose plusieurs armes et outils pour nous infiltrer et également tuer nos ennemis de multiples façons, ainsi vous retrouver le classique arc, les kunai (des sortes de shurikens), des bombes comme les bombes collantes ou les bombes fumigènes mais aussi des fléchettes, empoisonnées ou somnifères. Tout comme bon jeu possédant plusieurs façons de jouer, le jeu nous propose un arbre de compétences pour améliorer nos armes, ou compétences et habiletés.
Je vais faire une petite parenthèse sur les duels, ces fameux duels où on affronte un ennemi en face à face qui possède une barre de vie (similaire à un boss), ces combats apportent une vraie tension et, selon les duels, une bonne difficulté. Par contre, petit coup de gueule, les duels deviennent trop simples quand on acquiert la rage, qui permet d’enlever trop facilement la vie du duelliste qu’on affronte.
Ne vous inquiétez pas, le jeu n’est pas exclusivement que du combat, nous retrouvons également des activités secondaires plus apaisantes, dont des terriers de renard à découvrir en suivant des renards, des Sanctuaires Inari nécessitant de la grimpette ou encore des pause haïkus à écrire, moments poétiques. Tous ces moments ainsi que cette histoire sont agrémentés parfaitement de musiques d’ambiance et de fond sonore. Pour trouver toutes ces quêtes annexes, point de mini-carte ici mais la présence du vent. Effectivement, si on décide d’aller à un lieu précis, nous pouvons savoir où se diriger via le vent et ces rafales nous indiquant la direction prendre, un concept rafraîchissant, et qui décoiffe notre héros.
Points Positifs
- La magnifique ambiance du jeu
- Des graphismes dans la globalité très jolis
- Jouer en Discrétion ou en mode bourrin
- Un monde ouvert rempli sans en abuser
- Différents décors très jolis et travaillés
- Interface très épuré et/ou discrète
- Le concept des duels qui apporte une petite tension
- Un jeu guidé par le vent
- Le contexte historique réel
- Des hommages aux films de Samurai
- Du contenu : + de 35 heures de jeu large
Points Négatifs
- Les ennemis con-con quand on joue en furtivité
- Une histoire beaucoup trop simpliste, et trop prévisible
- Quelques petits soucis de caméra lors de quelques combats
- Quelques petits soucis de précision ou de “glissade” dans la grimpette
Je vais conclure cette critique pour dire que ce jeu est une vraie et magnifique surprise pour moi que je conseille largement aux personnes aimant les mondes ouverts, l’univers Samurai, et les jeux similaires à Assassin’s Creed. Un magnifique mais imparfait 9/10 pour ce très bon jeu vidéo !
PS : Un trophée platine est présent, et assez facilement tombable demandant de jouer au jeu, son histoire et ses annexes.