Qu'est-ce que tu voudras faire plus tard mon petit ? - Dieu !
Avec la saga God of War et la création de son héros Kratos, il y a indéniablement la volonté de Sony de créer une nouvelle série aussi musclée que son héros.
Le contexte historique, la Grèce Antique, ses mythes, ses légendes, ses héros, ses dieux, ses péchés, est propice à l'élaboration d'une grande épopée qui a depuis pris son envol à travers plusieurs générations de console, avec - comme pour toute saga - des hauts et quelques bas.
Pas hyper subtil, le premier épisode de God of War reste une claque. Avant tout dans la tête des nombreux ennemis que vous croiserez sur votre chemin et que vous allez, dans un sentiment ambigu d'exquise violence, décapiter, démembrer, encastrer dans le sol et caresser de vos armes. Des coups et du sang, le tout servi par un design général pêchu et dynamique et électrisé par la mise en scène du titre. La PlayStation 2 crache ses tripes et nous sert une prestation technique à la hauteur des enjeux. La musique, bien écrite quoique pas très subtile elle non plus, vient appuyer ce sentiment de puissance qui se dégage du titre.
Côté gameplay, on se situe dans une variation réussie du genre beat'em all. C'est rapide et fluide. Kratos enchaîne les coups comme j'enchaîne les chips. Les combos sortent facilement mais les plus exigeants parviendront néanmoins à personnaliser leur stratégie offensive grâce aux différentes armes que l'on récupérera au fil de l'aventure.
Le scénario, même s'il prend de large liberté avec les fondements de la mythologie grec, est plutôt plaisant, et il est particulièrement appréciable de pouvoir visiter certains lieux (le Styx) et croiser certains personnages mythiques (les titans) au cours de l'aventure.
God of War, c'est l'amorce d'une série qui va vous en mettre plein les yeux, un concentré de dynamite et de testostérone qui tient sur un DVD, une prouesse technique de la PS2 et l'amorce d'une nouvelle série qui campera sur ces solides fondations.
Kratos Rules !