Dur dur d'être un Dieu

Je ne suis pas vraiment un gamer. Un dilettante, tout au plus, comme dans beaucoup de domaines. Avant qu'on ne me l'offre, je ne connaissais même pas cette franchise.

Première chose, évidemment que graphiquement, c'est beau. Les mondes sont riches et beaux. Les combats sont plutot sympas à mener, notamment grâce à Atreus que pour ma part j'ai beaucoup utilisé. Perso, je mets au niveau le plus facile, pour vivre l'histoire et parcourir le monde, compte tenu du fait que je n'ai quand même pas deux heures par jour à passer sur les JV. La quête principale nous emmène dans plein de mondes différents, et la promenade sur le lac révèle pleins de missions assez réussies.

Parlons également des personnages. Kratos n'est qu'un gros brutos (bien qu'il cache des trésors de sensibilité nanana...), Atreus est un adolescent plutôt attachant qui, sur la première partie du jeu, sauve ce duo de la caricature. Et puis, arrive Mimir, dont la mission principale est de mettre de l'humour dans le lot après la période de deuil, et de pousser les deux autres personnages à grandir ensemble. Au final, le trio, parfois complété de Freya et de ce timbré dangereux de Baldur, fonctionne bien.

Qu'est-ce qui est un peu moins bien ? Kratos est un Dieu qui parfois, pour le bien de l'histoire, comment des prodiges physiques, avec notamment des sauts improbables dans le vide, réception au bout de 300 mètres de chute indemne comprise, et d'autres fois, pour que l'histoire se déroule comme le souhaite les concepteurs, est incapable de franchir un obstacle ridicule. A supposer qu'on ait acheté les personnages des dieux, les mondes dans lesquels ils évoluent, et les monstres, cette partie casse un peu la crédibilité, c'est vrai. On est dans un faux monde ouvert.

A part ça, ce fut un bon moment, avec des séquences ciné plutôt bien, et des ballades en bateau rythmées par les conneries de Mimir.