my vengeance ... ENDS NOW !
aaaaah, Kratos Kratos Kratos ! Nombreuses sont les heures passées à tes côtés sur consoles de salon, et maintenant contraint à te quitter (lâche une petite larme). Mais quel testament !
Imaginez un peu le croisement entre un péplum, un beat'em all et un film d'action hollywoodien à la mise en scène épique, saupoudrez le tout d'un zeste de anti-héros comme personnage principal et vous obtenez GoW3, alléchant hein ? En tout cas sur papier, mais qu'en est-il une fois le jeux en mains ? HAHAAA ! Et bien personnellement, c'est jouissif à s'en mettre plein le pantalon.
God of What ?
Si notre ami (pas du tout) pourvu de cuir chevelu en est arrivé là, c'est bel et bien en distribuant un nombre incalculable de pains. Et cet opus clôturant la première trilogie (?) des God Of War n'échappe pas à la règle, il pousse même les limites du gore plus loin que ses prédécesseurs, avec quelques ajouts pouvant être anecdotiques pour certains, et rajoutant du piquant pour d'autres, comme par exemple, le fait que nous pouvons apercevoir Kratos avec son torse musclé dégoulinant de sang après avoir effectué un combo particulièrement ravageur, et l'ajout de prises permettant d'utiliser un ennemi comme bélier, plus quelques QTE bien senties envers certains adversaires.
Mais qu'il est joli le toutou ! Oh oui !
Venons en maintenant au bestiaire, et comme d'hab, c'est que du bonheur ! On remarquera quelques changements mineurs aux niveau des ennemis déjà rencontrés dans les précédents opus, notamment dans les QTE comme dit plus haut, ainsi que dans leurs design et certaines de leurs attaques. Ce n'est certes pas grand chose, mais ça apporte quand-même un petit vent frais sur la saga. Ensuite on saluera les nouveaux venus les plus imposants (et marrants) comme notre ami le minotaure, des squelettes, et les chimères (j'ai du peut-être en oublier quelques un, qu'ils me le pardonnent). Et celui qui nous donnera le plus de fil à retordre et ceci pour notre (enfin mon, j'suis un peu maso sur les bords sûrement) plus grand plaisir est notre amie la chimère, à battre en trois fois, étant donné que, comme vous le savez certainement tous, la chimère est dans la mythologie grecque un mélange entre une chèvre, un serpent et un lion. Toutes ces parties demandant un petit temps avant d'en arriver à bout et possédant plusieurs attaques leur étant propres !
Tonnerre de Zeus !
God Of War 3 reprend exactement l'histoire là où le 2 l'avait laissée : Kratos se tenant fièrement sur le dos de Gaïa escaladant l'Olympe afin de pouvoir avoir du Dieu à manger au petit déjeuner. Comme on pouvait s'en douter, l'histoire n'est pas des plus complexe, notre spartiate devant juste trouver un moyen lui permettant de pouvoir casser la gueule à Zeus. Mais ce qui fait la force du jeu plus ou moins scénaristiquement parlant, c'est sa mise en scène absolument grandiose. A dire vrai, j'ai sûrement du passer les 3/4 du jeu la bouche bée, sans cesse tenu en haleine. Les moments les plus épiques étant bien évidemment les boss, fort nombreux et tous plus plaisant à combattre les uns que les autres.
Jeune homme, 40 ans, chauve, svelte et musclé, quelque peu colérique recherche épouse.
Si un point n'a pas changé ou presque depuis le GoW premier du nom, c'est son gameplay. Mais à quoi bon se plaindre d'un gameplay aussi intuitif ? C'est toujours un plaisir de contrôler kratos, pas raide pour un sou malgré sa silhouette imposante (ouh le vilain flatteur), et se parant dans cet épisodes de nouvelles armes sympathiques à utiliser, on se surprendra même à délaisser les lames d'origines au profit de ces dernières. Rien donc à redire de ce côté là non plus, les devs arrivant à renouveler un gameplay qui est loin d'être encore éprouvé. Pour ce qui est des énigmes, pas de quoi fouetter un chat mais elles restent sympathique tout de même.
Finalement nous pouvons parler d'une réussite et je dirais même d'une magnifique révérence (?) de Kratos aux consoles de salon, le jeu se retirant nous laissant de magnifiques séquences en têtes, comme celle de Chronos ou le boss de fin. Kratos, forever the God Of PS3