GT5 est ( enfin ) arrivé. Après des années de développement, le jeu est dans les bacs. Il est donc temps de déblister le boitier et d'insérer le Blu-ray tant attendu dans le lecteur de sa PS3. Après l'intro de 7 minutes et l'installation interminable, on arrive dans les menus. GT Mode, Arcade, Course maker et GTTV sont la pour passer des dizaines d'heures et accessoirement tuer notre vie sociale.
Le Course Maker nous permet de créer un circuit générer par le jeu et malgré des options poussé ( Nombre de secteur, distance, nombre de virages etc ) il est impossible de recréer un circuit existant. Le mode Arcade permettra aux plus impatients de conduire directement un bolide sur l'un des circuits du jeu même si certains sont à débloqué au fil de notre progression dans le Mode GT.
Le Mode GT justement, est sans doute le mode que tous les amateurs de GT connaissent et ils ne seront pas perdus puisque à part quelques nouveautés minimes ( Dont le nom, qui devient GT Life ) cela reste globalement la même chose. L'une des nouveautés sont les Special Event, qui permettra de faire des défis en NASCAR, Rally, voitures de luxe et j'en passe avec la participation de Jeff Gordon ou Sébastien Loeb, rien que ça. Un sustème de catégorie ou limite de poids/puissance serait le bienvenue cependant vu qu'il est toujours possible, par exemple, de prendre une 908 ou une Bugatti Veyron pour faire le championnat de voitures françaises face a des 207 et des Clio. Mais le mode GT c'est toujours des dizaines d'heure et des dizaines d'heure pour en voir le bout, de plus il est "double" vu que l'ont peut le faire façon B-Spec en directeur d'écurie. Si vous en avez marre de l'IA, il y a le mode online ou vous pourrez rejoindre un salon libre ou privé pour jouer avec des amis sans être ennuyé.
GT5 n'échappe pas à la règle des jeux de courses en ligne ou beaucoup de joueurs vous rentrerons dedans si vous avez le malheur d'essayer de les doubler. C'est dans ces moments là qu'ont se dit que finalement l'IA de GT5 n'est finalement pas si mauvaise.
Une fois en piste, c'est la que l'on remarque l'inégalité du jeu. Les voitures Premium modélisé a la perfection côtoie les voitures standards sorti de GT4 à peine retouchés, un peu comme si on voulait repeindre une Lada en rouge pour la faire passer pour une Ferrari. Même s'il est vrai qu'une fois en jeu la différence entre standard et premium ne saute pas aux yeux.
Pareil pour les magnifiques circuits en ville qui contrastent avec Trial mountain et ses textures PSone ou dans une moindre mesure Deep forest. L'IA fait le strict minimum. Elle vous évitent, tentera de vous dépasser ce qui est déjà pas mal, mais vous rentrera aussi parfois dedans sans raison mais presque sans conséquence, les dégâts étant seulement visuel pour le moment. Même avec un avant défoncé votre voiture n'aura aucun problème mécanique.
Un choc à 320km/h n'empêchera malheureusement pas de repartir comme si rien ne s'était passé, dans le meilleur des cas un avant défoncé sera la seule preuve de votre choc.
La météo dynamique fait son arrivée dans le jeu, même si le rendu visuel n'est pas parfait, c'est ni beau ni moche et ça a le mérite d'être présent mais malheureusement pas sur tous les circuits, tout comme le cycle/Jour nuit.
J'en viens à ce qui est pour moi le gros point fort du titre, la conduite. Le nouveau moteur physique fais des merveilles, jamais la conduite dans GT n'aura été si réaliste, surtout avec un volant, la moindre bosse de la piste, le moindre faux pas de la voiture est ressenti, le moteur physique propulse GT5 en haut des simu' console et titille même les meilleures simu' PC.
Malgré beaucoup de défauts et un développement interminable GT5 se sauve avec un contenu énorme et surtout au principal pour un jeu de caisses, le moteur physique, Yamauchi a enfin réussi a attendre son but, créer la véritable simulation de conduite.
Il faut maintenant faire un jeu autour.
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