Premier DLC pour GTA IV, The Lost and Damned se centre sur l'histoire de Johnny Klebitz, le vice-président du chapitre de Liberty City des Lost and Damned, un club de bikers basés au sud de la 3e île de Liberty City, Alderney City, pour 23 missions principales, en proche lien avec l'histoire de Niko Bellic.
C'est d'ailleurs sur ce point-là que The Lost and Damned est très intéressant. Le lien avec GTA IV est franchement bien travaillé et on retrouve certaines missions qui se trouvent en fait être des versions alternatives de celle du jeu original, sans pour autant sembler paresseuses ou pénibles. Le héros est plutôt charismatique, ce qu'on ne peut vraiment pas dire des autres personnages, particulièrements fades. Leurs réactions sont prévisibles, quelques missions sont répétitives et les meilleures idées du jeu (la régénération quand on roule en faction rapprochée qui ne dure qu'un tiers du jeu) sont trop peu utilisées. Les missions secondaires sont plutôt bonnes mais encore une fois infiniment répétitives, avec les Turf War ou les motos à voler et à ramener à Angus. personnage trop effacé au vu de sa mythologie très intéressante. Johnny Klebitz semble être plus mobile que Niko Bellic (ou est-ce alors l'habitude) et donc plus sympathique à jouer, si ce n'était cette satanée maniabilté ridicule des motos, qui tournent très mal et qui en deviennent une torture, surtout que Johnny est un très mauvais conducteur de voitures et que la maniabilité de celles-ci ont été revues à la baisse. Pour ce qui est des armes, très peu de rajouts (le pistolet automatique est plutôt sympathique) mais une excellente idée : le fusil à pompes d'assaut, une sorte de gun d'Hale Caesar dans Expendables, mais en plus cool encore.
Avec son scénario bateau mais efficace par moments, ses personnages médiocres, sa maniabilité peu améliorée et ses multiples fusillades faciles, The Lost and Damned n'est pas réellement une réussite totale ni une révolution de GTA IV. En revanche, ce sont 10h (pour le finir à 100%) relativement bien dépensées. Une petite déception quand même.